04/02/2007
LE RECHAUFFEMENT DES POLES
Jamais on n’a tant parlé du réchauffement et de la fonte des glaces polaires. Et pour cause. Pièce maîtresse de l’échiquier climatique actuellement menacé, l’Océan glacial Arctique voit sa surface fondre comme peau de chagrin année après année. Les faits - et chiffres - parlent d’eux-mêmes. Depuis plusieurs décennies, le bilan de glace est négatif : la banquise a perdu 8 % de sa surface par décade ces trente dernières années. Et alors que la température moyenne à la surface de la terre s’est élevée d’environ 0,6°C en un siècle, elle s’est accrue de 4°C au cours des 60 dernières années en Alaska et au nord du Groënland. Il a ainsi fait 24°C sur la côte est du Groënland en 2005, un record de température jamais enregistré. Idem, durant l’été 2005, des navires océanographiques ont atteint la latitude record de 87°N sans être arrêtés par la banquise. L’Arctique - cette mer partiellement fermée et recouverte par une carapace de glace de 2 à 3 mètres d’épaisseur - est sans conteste davantage touché par le réchauffement que les autres régions du monde. Ce phénomène s’explique notamment par la réduction de la surface de la banquise, qui libère des zones d’eau libre, lesquelles captent le rayonnement solaire et accélèrent la fonte de la banquise par proximité. Les experts sont unanimes : si aucune mesure d’envergure n’est prise contre le réchauffement climatique, la banquise disparaîtra de l’océan Arctique, en été, d’ici 2060. Elle se reformera en hiver car la nuit est glaciale ; mais cette disparition du pôle froid en été entraînera des changements climatiques dans tout l’hémisphère Nord.
Cent vingt-cinq ans après la première édition, la communauté internationale s’apprête à organiser la 4e Année polaire internationale. Cet événement, qui durera en réalité deux ans (du 1er mars 2007 au 1er mars 2009) et sera doté d’un budget de 440 millions de dollars, sera donc l’occasion d’organiser des campagnes internationales de grande envergure capables de faire franchir de nouvelles étapes à la recherche polaire, notamment dans le contexte du changement climatique. Près de 400 chercheurs seront mobilisés à travers 63 pays. Toutes les disciplines seront concernées, y compris les sciences humaines et sociales. Certes, la disparition de la glace dans l’Arctique est susceptible de provoquer la disparition de certaines espèces de poissons et de mammifères comme l’ours polaire. Mais les conséquences pourraient être aussi significatives en termes de modes de vie, de construction et de consommation pour les populations réparties entre l’Alaska, le Canada, le Groënland, la Scandinavie et la Russie. Ces dernières sont les premières victimes du réchauffement climatique dont les effets sont démultipliés au de-là du cercle polaire. Malgré l’étendue de la catastrophe envisagée, le réchauffement climatique au pôle Nord est néanmoins considéré par quelques-uns comme une aubaine. Certains envisagent l’ouverture d’un « passage nord » pour le trafic maritime entre les océans Pacifique et Atlantique. Autre inquiétude : la fonte des glaciers laisse entrevoir de nouvelles opportunités d’exploitation de ressources halieutiques et minières qui ne seront plus masquées par les glaces.
16:30 Publié dans Planète | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : réchauffement, Planète, poles | |
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03/02/2007
LE DESSIN DU MOIS DE FEVRIER
20:45 Publié dans Le dessin du mois | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : réchauffement, Planète | |
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28/01/2007
PHOTOGRAPHIE DE LA FRANCE EN 2007

La France (métropole et DOM) compte 63,4 millions d’habitants au 1er janvier 2007, et se place au deuxième rang européen des pays les plus peuplés, après l’Allemagne (82,4 millions), devant le Royaume-Uni (60,4) et l’Italie (58,8).
Il y a eu en 2006 en France 830 900 naissances (+ 2,9 %) et 531 100 décès (- 1,3 %).
La fécondité était de 2,0 (1,94 en 2005), soit « très probablement » le premier rang européen, mais le nombre de femmes entre 20 et 40 ans, qui sont à l’origine de 95 % des naissances, continue de diminuer (- 28 000).
52,8 % des nouveau-nés ont une mère de plus de 30 ans. L’âge moyen à la maternité est de 29,8 ans.
En 2006, les femmes de 35 ans avaient en moyenne 1,69 enfant, soit moins que leurs aînées au même âge, mais jusqu’à présent les Françaises ont rattrapé leur retard.
Le vieillissement se poursuit : 16,2 % de la population a 65 ans ou plus (14,6 % en 1994) et 25 % moins de 20 ans (26,7 % en 1994).
Le nombre de mariages est à son plus bas niveau depuis 1995 : 274 400 mariages célébrés en 2006, soit 8 800 de moins qu’en 2005.
Dans 8 mariages sur 10, les deux époux se marient pour la première fois, mais cette proportion continue de reculer au profit des remariages.
Les Français se marient de plus en plus tard : la femme à 29,1 ans en 2005, l’homme à 31,1 ans. Il y a dix ans, c’était 2,2 ans plus tôt.
60 500 pacs (pactes civils de solidarité) ont été conclus en 2005, 50 % de plus qu’en 2004. Au total, depuis leur création en novembre 1999, 263 000 pacs ont été contractés. 33 600 ont été dissous.
L’INSEE a recensé 14 600 personnes sans abri vivant véritablement dans la rue, soit une augmentation de 3 800 personnes par rapport à 1999. Mais ces personnes ne constituent qu’une partie de la population sans domicile, dont l’INSEE avait estimé le nombre à environ 86 000 en 2001.
La population vivant en habitation mobile terrestre, qui comprend des gens du voyage mais également des travailleurs pauvres, est estimée à 106 000 personnes dont 105 000 en métropole, en baisse d’environ 24 000 par rapport à 1999.
La France métropolitaine comptait 28,2 millions d’actifs début 2005, dont 24,9 millions de personnes ayant un emploi et 3,3 millions de chômeurs « déclarés ».
La population active s’est féminisée (47,5 % contre 46,1 % en 1999) et est plus diplômée qu’en 1999, avec une proportion d’actifs ayant au moins le niveau du baccalauréat en hausse de plus de huit points en six ans. Elle est également plus âgée, avec plus de 10 % des actifs âgés de plus de 55 ans contre moins de 7 %, parce que les premières générations nombreuses du baby-boom sont désormais quinquagénaires.
Parmi les personnes ayant un emploi, qui représentent près de 90 % des actifs, le travail à temps partiel a connu « une très légère augmentation » chez les hommes et un petit recul chez les femmes avec moins de 29 % contre 31 % en 1999.
Début 2005, le taux de chômage ressort à 11,7 % de la population active, selon les enquêtes de recensement annuelles (10,1 % selon l’enquête emploi).
Les femmes restent davantage frappées par le chômage que les hommes (13,2 % contre 10,2 %) mais l’écart de taux de chômage entre les deux sexes s’est réduit de plus d’un point entre 1999 et 2005.
Quant aux taux d’emploi, ils restent encore loin des objectifs fixés en 2000 au sommet européen de Lisbonne, notamment pour les seniors (55-64 ans) avec 37,4 % en moyenne en métropole contre un objectif européen de 50 %.
20:14 Publié dans Economie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : PHOTOGRAPHIE FRANCE, INSEE | |
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22/01/2007
DESSIN DU MOIS DE JANVIER
16:34 Publié dans Le dessin du mois | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Abbé Pierre, logement | |
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