30/03/2008
NE PAS CONFONDRE LE TIBET ET LE NEPAL
Le Tibet est une région autonome de la Chine peuplée de 5,5 millions d’habitants dont la capitale est Lhasa, le Népal est un royaume qui va devenir république après la destitution du « roi fou » Gyanendra qui est peuplé de 28 millions d’habitants est dont la capitale est Katmandou.
Ces deux pays sont situés sur la zone de la chaîne de l'Himalaya sont limitrophes mais ont chacun une histoire différente.
Dans le cadre des événement qui se déroulent aujourd’hui au Tibet, la rédactrice en chef de la rédaction de France 2, Arlette Chabot a réalisé une émission sur ce thème et pour justifier la répression qui se déroule dans ce pays a diffusé des images qui montrent des moines matraqués par la police.
L’ennui est que ces images ne concernent pas le Tibet, mais le Népal.
Il semble que chez les « professionnels » de l’information il existe une très grande confusion sur les évènements qui se déroulent dans ce continent, une incompétence sur les connaissances géographiques, un manque de rigueur évident, et surtout un manque de déontologie total.
12:10 Publié dans Cactus | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : népal, tibet, manipulation, chabot, france2 | |
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01/02/2008
Astérix collabo
La France Sarkozyenne, par François Taillandier
Il y avait bien eu quelques albums qui n’ajoutaient pas grand-chose à la gloire du héros ; mais la disparition prématurée du scénariste excusait cela dans une certaine mesure. Il y avait bien déjà un trafic des produits dérivés ; mais c’était la rançon de la popularité. Après, il y a eu le parc de loisirs ; mais il faisait la nique à Eurodisney, et pour avoir visité les deux, j’affirme que le nôtre est beaucoup moins tarte ; j’y voyais presque une protestation française. Après, il y a eu le film ; mais Djamel, Chabat, Darmon et les autres étaient sympathiques et drôles…
Bref : j’aurai eu toutes les indulgences envers Astérix. « Ce que j’aime en vous, ce sont mes souvenirs », a écrit je ne sais plus qui. Lorsque j’avais entre dix et quinze ans, chaque nouvelle aventure de nos Gaulois était une fête. On ne parlait que de ça, à l’école, pendant au moins quinze jours. Même les parents et les profs se jetaient sur le Bouclier arverne, Astérix légionnaire ou le Domaine des dieux. Par la suite, Astérix prit place dans nos souvenirs comme un personnage de la famille, en quelque sorte ; ou un vieux copain qu’on ne voit plus très souvent mais auquel on repense quelquefois avec nostalgie en se disant : « On se sera bien marrés… »
Et puis, au-delà des gags attendus, des calembours, des allusions transparentes au temps présent, il y avait une dimension toute simple, évidente, mais forte : Astérix, Obélix et toute la bande étaient des réfractaires. Des « irréductibles », selon l’épithète consacrée. C’est fini, bien fini. La propagande écrasante du film « le plus cher du cinéma français » (car c’est tout ce qu’on trouve à en dire) a tout laminé. J’ai vu à la télévision un réalisateur aux yeux mornes expliquer le montage de la coproduction internationale, les partenariats commerciaux, le casting fait à coups de sondages. A-t-il déjà lu Astérix, celui-là ? On n’en jurerait pas…
Chateaubriand écrivit qu’on détruit plus sûrement un peuple par la séduction que par la violence. Ce que n’avaient jamais réussi les légions romaines d’Aquarium, Babaorum, Laudanum et Petibonum, l’industrie de l’entertainment y est parvenue à la longue. Il a rendu les armes, le Gaulois bravache et rigolard ! Les pourvoyeurs des jeux du cirque le baladent dans tout l’empire, et pas même enchaîné comme le fut Vercingétorix, mais consentant et souriant. Obélix dédicace des menhirs, Assurancetourix compose des sonneries de portable, et la potion magique est en vente à McDo. Adieu, Astérix…
23:14 Publié dans Cactus | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Astérix, film, Sarkozy | |
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07/12/2007
Atterrir en altitude
Cela ressemble à un gag. Ou à un trait d’humour à la Alphonse Allais. Les nuisances sonores près des aéroports ?
La secrétaire d’État à l’Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a un plan pour les éradiquer. Il suffit que les avions volent plus haut. La proposition semble de bon sens. Comme une lapalissade.
Style : un quart d’heure avant sa mort, il était encore vivant. Mais non. C’est sérieux : le relèvement de 300 mètres de l’altitude des avions à l’approche des aéroports franciliens est bel et bien une mesure sur laquelle le gouvernement dit travailler.
Sans doute oublie-t-il un détail technique. Comme le pudding qui trouve sa preuve dans le fait qu’il soit mangé, le transport aérien n’a de pertinence que lorsqu’un avion atterrit. Or il ne devrait échapper à personne que cette dernière manoeuvre nécessite qu’il se rapproche du sol tangentiellement jusqu’à ce qu’il atteigne le plancher des vaches. Il ressort de ce rappel sur les contingences physiques de l’exercice qu’un aéronef ne saurait se poser à 300 mètres d’altitude. Et que, même s’il plonge au dernier moment, les riverains de l’aéroport n’échapperont pas au bruit. De la même façon, on pourrait disserter sur le bruit au décollage.
L’absurdité devient manifeste : peut-il prendre l’air à 300 mètres de hauteur ?
D. B.
21:15 Publié dans Cactus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : avion, bruit | |
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04/12/2007
EUROPE / Sarkozy a peur des Français
Comme tous téléspectateurs ou lecteurs dignes de ce nom (en dehors de ceux qui lisent ce journal horrible qui s'intitule l'Humanité) Hugo Chavez est un dangereux dictateur qui a osé demander son avis à son peuple sur la modification de la constitution du Vénézuela (au risque de perdre le référendum , ce qui s'est passé).
Dans toute l'Europe la constitution Européenne doit être approuvée par les Parlements, après avoir été refusée par plusieurs peuples (dont la France). Le texte est pourtant le même de l'aveu de son concepteur VG d'Estaing.
Pourquoi les Peuples ne sont pas consultés ? Parce que les Présidents (dont M. Sarkozy) ont peur des électeurs.
Bruno Waterfield, le correspondant à Bruxelles du quotidien britannique The Telegraph révèle que Nicolas Sarkozy, devant un groupe de parlementaires européens réunis à huis-clos, a admis que « des référendums sur le nouveau traité européen étaient ‘dangereux’ et perdants en France, en Angleterre et dans d’autres pays. Il y a un gouffre entre les peuples et les gouvernements »
Parlant du référendum du 29 mai 2005, Sarkozy a dit que « La France n’était qu’en avance sur les autres pays dans son vote pour le NON. ». « La même chose arriverait dans tous les Etats membres si un référendum y était organisé », a-t-il ajouté. « Un référendum aujourd’hui mettrait l’Europe en danger. Il n’y aura pas de traité si un référendum a lieu en France, et il en va de même pour un référendum au Royaume-Uni. »
En conclusion, il vaut mieux ne pas demander leur avis aux peuples !
17:00 Publié dans Cactus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Sarkozy, Europe, référendum | |
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