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06/04/2025

Solutions énergétiques innovantes L’essor fulgurant du stockage d’énergie par air comprimé

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Pour répondre aux défis de la transition énergétique et aux besoins croissants en stockage d’énergie, la Chine mise sur une technologie innovante : le stockage d’énergie par air comprimé (CAES).

Avec des projets d’envergure mondiale et une capacité de production locale, cette solution promet de transformer durablement le paysage énergétique chinois et mondial.

Une technologie révolutionnaire au service de la transition énergétique

Face à la montée en puissance des énergies renouvelables comme l’éolien et le solaire, la Chine s’est heurtée à un défi majeur : comment pallier l’intermittence de ces sources d’énergie et stabiliser l’alimentation électrique ? La réponse se trouve en partie dans le développement du stockage d’énergie par air comprimé (CAES), une solution innovante et propre qui offre des perspectives prometteuses.

L’année dernière, dans la province du Shandong, la Chine a inauguré la plus grande installation de CAES au monde, avec une capacité impressionnante de 3 060 MW. Cette installation repose sur une technologie de pointe en développement, qui marque un tournant dans la capacité du pays à combiner innovation et déploiement à grande échelle. Contrairement aux batteries chimiques, qui dépendent de matériaux rares comme le lithium, le CAES repose sur l’utilisation de l’air, une ressource abondante et gratuite.

Le fonctionnement du système est simple mais efficace : pendant les périodes naturelles où l’énergie est excédentaire (généralement les heures creuses), l’air est comprimé et stocké dans des cavernes souterraines ou artificielles. Lors de fortes demandes, cet air est relâché pour produire de l’électricité via des turbines. Ce procédé permet non seulement de stabiliser le réseau électrique, mais aussi de réduire la dépendance aux centrales à charbon encore largement utilisées en Chine.

La Chine, leader mondial dans le stockage d’énergie

Grâce à une stratégie nationale ambitieuse, la Chine a pris une longueur d’avance dans le développement de cette technologie. Environ 60 % des composants utilisés dans les systèmes CAES chinois sont fabriqués localement, renforçant ainsi la souveraineté énergétique et industrielle du pays.

Les ingénieurs chinois explorent de nouvelles voies pour améliorer l’efficacité du CAES, notamment par l’intégration de l’intelligence artificielle pour optimiser le contrôle des systèmes. Cette approche permet d’analyser les mégadonnées en temps réel et de maximiser la rentabilité des installations, une avancée qui place la Chine au premier rang des acteurs mondiaux du stockage d’énergie.

Les avantages du CAES sont multiples : il est presque sans pollution, présente une longue durée de vie des équipements et est extrêmement sûr. Contrairement aux batteries chimiques, le CAES élimine tout risque d’explosion ou de fuite de substances nocives. De plus, l’utilisation de cavernes de sel pour stocker l’air comprimé réduit considérablement les coûts de construction, rendant cette technologie économiquement viable.

Comment fonctionne le stockage d’énergie par air comprimé (CAES) ?

Le système de stockage par air comprimé repose sur un principe simple, mais ingénieux.

  1. Stocker l’énergie excédentaire
    — Pendant les périodes de faible demande énergétique (souvent la nuit ou lorsque la production d’énergie renouvelable dépasse la demande).
    — L’air ambiant est aspiré et fortement comprimé à l’aide de l’électricité excédentaire issue d’énergies renouvelables comme le solaire ou l’éolien. Ce processus transforme l’air en un fluide à haute pression, prêt à être stocké.
  2. Conserver l’air comprimé sous haute pression
    — L’air comprimé est conservé dans des cavernes souterraines spécialement aménagées, telles que :
    — Des cavernes de sel naturelles.
    — Des formations rocheuses ou des réservoirs artificiels.
    — Ces cavités permettent un stockage sûr et économique en utilisant des infrastructures déjà existantes ou faciles à aménager.
  3. Produire de l’électricité à la demande
    — L’air comprimé est relâché sous haute pression et dirigé vers des turbines qui convertissent cette énergie mécanique en électricité.
    — Une partie de la chaleur générée lors de la compression est récupérée et réutilisée, augmentant ainsi le rendement énergétique.

Grâce à ce procédé, le CAES devient une solution clé pour stabiliser les réseaux électriques et soutenir l’essor des énergies renouvelables.

Source Liberté Actus

 

12:27 Publié dans Actualités, Planète | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : stokage electricité | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

14/02/2025

Le plus petit oiseau du monde, le colibri-abeille habite Cuba

Cuba, Colibri abeille

Cuba, Colibri abeilleLe plus petit oiseau au monde est le colibri-abeille, zunzuncito ( el ave más pequeña del mundo ) en espagnol et bee hummingbird ( the World's Smallest Bird ) en anglais. Le colibri-abeille est à peine plus gros qu'un bourdon avec lequel il est souvent confondu. Le mâle est un peu plus petit que la femelle ne mesurant que 5.5 centimêtres ( environ 2.17 pouces ) de long et pesant seulement 1.95 grammes ( environ 0.07 once ). En comparaison, le colibri géant ( picaflor gigante ) que l'on retrouve dans les Andes mesure environ 21 centimêtres ( 8 pouces et demie ) et pèse 20 grammes ( 0.7 once ), si bien que le colibri-abeille peut se percher sur le bec du colibri géant des Andes. cliquez-ici pour voir un tableau comparatif.

Le nom scientifique du colibri-abeille est Mellisuga helenae en latin et colibri d'Hélène en français. Ce nom lui a été donné en l'honneur d'Hélène Booth, l'épouse d'un ami de Juan Gundlach ( 1810-1896 ), célèbre naturaliste allemand qui a séjourné pendant plusieurs années à Cuba et qui a écrit le premier livre important sur les oiseaux de l'île ( Ornitología Cubana ). Les cubains préfèrent l'appeler zunzuncito, mot espagnol qui veut dire petit zunzun. Zunzun est une onomatopée imitant le bruit fait par le battement très rapide des ailes du colibri. Saviez-vous que le battement des ailes du colibri se fait à une vitesse de 80 battements d'ailes par seconde ?

Le colibri-abeille est une espèce d'oiseau endémique à Cuba, c'est-à-dire qu'elle n'existe qu'à Cuba et nulle part ailleurs. Cuba est vraiment le royaume du plus petit monde puisque c'est là aussi que l'on retrouve la plus petite grenouille au monde ( Sminthillus limbatus ) ainsi que la plus petite chauve-souris papillon au monde ( Natalus lepidus ).

Même si on peut observer le colibri-abeille partout à Cuba, les chances de le voir seront meilleures surtout dans trois régions de l'île. La première région est celle du Parc national de Zapata situé à 180 kilomêtres au sud-ouest de la Havane dans la province de Matanzas. Ce parc est constitué d'une vaste zone de 120 kilomêtres de terres humides remplies de mangroves et de marécages. Il a la forme d'une chaussure d'où son nom de Zapata qui veut dire chaussure en espagnol. C'est aussi l'habitat naturel de 160 espèces d'oiseaux, de 31 sortes de reptiles, de 12 espèces de mammifères et d'une quantité innombrable d'amphibiens, de poissons et d'insectes. La deuxième région est celle de la petite ville historique de Baracoa ( première ville espagnole à Cuba, construite en 1512 ) située sur la pointe sud-est de l'île. Enfin on peut se rendre au sud-ouest de l'île, plus précisément sur l'île de la Jeunesse ( Isla de la Juventud ), anciennement l'île des Pins ( Isla de Pinos ), à ne pas confondre avec l'île des Pins située dans l'océan Pacifique au sud de la Nouvelle-Calédonie.

 

19:34 Publié dans Planète, Science | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cuba, colibri abeille | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

08/01/2025

Le gaz de la liberté ? La dépendance mortifère de l’UE au GNL

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L’Union européenne, soucieuse de réduire sa dépendance au gaz russe, a massivement investi dans des terminaux méthaniers pour accueillir le GNL américain. Mais cette stratégie présente des défauts majeurs.

Contrairement au gazoduc, le GNL nécessite une énergie élevée pour être liquéfié, transporté et regazéifié. En moyenne, ces processus consomment deux fois plus d’énergie que le transport par gazoduc, augmentant de manière significative l’empreinte carbone. En outre, la distance parcourue par les méthaniers américains, souvent supérieure à 8 000 km, aggrave les émissions de gaz à effet de serre. Le GNL américain, issu du gaz de schiste, ajoute un autre niveau d’impact environnemental : la fracturation hydraulique, très polluante, qui est responsable de fuites de méthane, un gaz à effet de serre 28 fois plus puissant que le CO2 sur une période de 100 ans. À court terme (sur une période de 20 ans), son impact est encore plus important, étant environ 80 fois plus puissant que le CO2.

Enfin, les États-Unis présentent leur GNL sous le label de « Freedom Gas », une rhétorique qui associe cette ressource à l’indépendance énergétique et politique. Mais ce « gaz de la liberté » met l’Europe sous le contrôle des Américains, qui disposent du « robinet » et peuvent moduler les volumes et les prix en fonction de leurs intérêts stratégiques.

Une nouvelle dépendance à long terme

Cette orientation pose aussi des enjeux stratégiques et économiques pour l’UE. Les investissements massifs dans les terminaux méthaniers, qui pourraient porter les capacités d’importation à 400 milliards de mètres cubes par an d’ici à 2030, risquent de créer une surcapacité.

Les efforts pour réduire la consommation de gaz et les objectifs climatiques pourraient rendre ces infrastructures obsolètes bien avant d’être amorties. En parallèle, les contrats d’approvisionnement signés pour 25 à 30 ans verrouillent l’Europe dans une dépendance au gaz fossile au-delà de 2050, date que l’UE s’est fixée pour atteindre la neutralité carbone.

Sur le plan économique, cette dépendance a fait exploser la facture des consommateurs européens. En 2022, au pic de la crise énergétique, la facture mensuelle du gaz importé est passée de 5 à 27 milliards d’euros. Ces coûts profitent essentiellement aux États-Unis, devenus les grands gagnants de cette nouvelle configuration gazière. L’Europe s’expose donc à une dépendance financière accrue, avec une marge de manœuvre énergétique largement contrôlée par Washington.

Source Liberté Hebdo

 

12:35 Publié dans Actualités, Economie, Planète | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gaz, gnl | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

29/12/2024

Un retour triomphal de Huawei après les sanctions américaines

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Malgré les sanctions américaines imposées depuis 2019, Huawei signe un retour impressionnant avec sa série Mate 70, qui pulvérise les records de ventes. Entre innovations technologiques et stratégie d’autosuffisance, le géant chinois prouve qu’il peut rivaliser avec les leaders mondiaux du smartphone.

En 2019, l’administration américaine a frappé Huawei de sanctions sans précédent, interdisant à l’entreprise d’accéder à des technologies clés.

Placée sur la liste noire du département du Commerce américain, Huawei a perdu son accès aux semi-conducteurs de pointe produits par Qualcomm ou TSMC. Pire encore, elle a été coupée des services Google, compliquant considérablement ses ventes à l’international et limitant son attrait pour les utilisateurs en dehors de la Chine.

Ces mesures, destinées à ralentir l’ascension du géant chinois, auraient pu sonner le glas de ses ambitions technologiques. Mais Huawei n’a pas capitulé. Face à ces obstacles, l’entreprise a investi massivement dans la recherche et le développement pour assurer son autosuffisance.

Dès sa sortie, le Mate 70 a rencontré un succès foudroyant. Plus de 900 000 précommandes ont été enregistrées dans les 24 premières heures, générant un chiffre d’affaires de 1,8 milliard de yuans. Les analystes estiment que cette série pourrait dépasser les 18 millions d’unités vendues, surclassant les performances du Mate 60, qui avait déjà été écoulé 14 millions d’exemplaires en 2023.

Huawei montre ainsi qu’il est capable de surmonter les sanctions et de continuer à innover malgré des conditions adverses. Si le succès commercial du Mate 70 est incontestable, il s’accompagne également d’avancées technologiques remarquables. Au cœur de ce renouveau, on retrouve le processeur Kirin 9000S, développé en interne. Basé sur un procédé N+3, proche du 5 nm, il représente un pas de géant pour Huawei, lui permettant de réduire sa dépendance aux fournisseurs étrangers.

Ce processeur améliore de 15 % les performances tout en réduisant la consommation énergétique de 20 % par rapport à la génération précédente, offrant une autonomie impressionnante. En effet, le Mate 70 peut atteindre jusqu’à 22 heures de lecture vidéo continue, un record sur le marché des smartphones haut de gamme.

Une technologie à la pointe de l’innovation

Huawei n’a pas seulement misé sur le matériel. HarmonyOS 4, son système d’exploitation propriétaire, marque une rupture complète avec Android. Développé à partir d’une architecture micro-noyau, il garantit une expérience fluide et intuitive.

En intégrant des fonctionnalités avancées basées sur l’intelligence artificielle, Huawei propose des innovations qui répondent aux attentes des utilisateurs modernes. Parmi les nouveautés les plus marquantes, on trouve la reconnaissance de scènes automatique, qui ajuste les paramètres de l’appareil photo selon les environnements, ou encore la création d’avatars virtuels grâce à des algorithmes d’apprentissage profond. Une fonctionnalité particulièrement saluée est celle qui protège la vie privée : en cas de regard indiscret sur l’écran dans un lieu public, le smartphone ajuste automatiquement la luminosité pour rendre les informations illisibles pour les tiers.

Les performances photographiques du Mate 70 renforcent également son positionnement. Doté de capteurs de dernière génération comme l’OV50H et de technologies d’optimisation d’image par IA, le smartphone offre une qualité exceptionnelle dans toutes les conditions, qu’il s’agisse de scènes nocturnes ou de portraits. Ces avancées permettent désormais à Huawei de rivaliser avec Apple.

Source : Liberté Hebdo

19:57 Publié dans Actualités, Connaissances, Economie, Planète, Science | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : huawei | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!