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25/05/2017

WAT UNESCO EVRY 2017

 

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Du 15 au 24 mai, la ville d’Evry a accueilli des architectes, des urbanistes, des paysagistes et des sociologues du monde entier pour réfléchir ensemble aux futurs aménagements du centre-ville.

Ce projet nommé, Wat Unesco, est le résultat d’un partenariat entre avec la Chaire Unesco en paysage et environnement de l’Université de Montréal (CUPEUM), la ville d’Evry, l’université Evry-Val d’Essonne et l’école spéciale d’architecture de Paris.

Avant Evry, Binzhou en Chine ou encore Sao Paolo au Brésil ont, notamment, déjà bénéficié de la même initiative.

Alors que le centre-ville est en plein développement, avec la sortie de terre de nouveaux logements, la création d’un marché il y a deux ans ou encore la construction d’une école, inaugurée en septembre prochain, la Ville a pris un temps d’avance.

L’objectif de ce partenariat était de concevoir l’aménagement urbain des décennies à venir en imaginant des projets de requalification de certains sites significatifs.

Issus de plus de 20 institutions universitaires, les participants à ce colloque agissent pour résoudre les problèmes urbains en lien avec les grands enjeux sociaux, culturels et environnementaux. L'atelier organisé à Evry a visé à compléter les visions d’aménagement en cours dans le centre-ville.

wat unesco.jpgCinq groupes d'étudiants venus de Tunisie, du Canada, d'Italie, de France ont proposé dans ce cadre des projets innovants et ont participé à un concours fraternel.

Cette rencontre qui c'est déroulé a été une chance pour la ville d'Evry de bénéficier ainsi d’une vision mondiale de l’aménagement, et d'un laboratoire d’idées multi-culturel. 

Reportage exclusif réalisé par Radio Evry pour Chansons Rouges Mosaik Radio avec entretien avec Elodie François Maire adjointe à l'urbanisme d'Evry, et les lauréats de ce concours qui ont obtenu le premier prix : CLIQUEZ SUR CETTE LIGNE OU SUR LA PHOTO POUR ECOUTER CE REPORTAGE

03/11/2016

Voile. Tanguy de Lamotte, du cœur à l’ouvrage

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Nicolas Guillermin, L'Humanité

Même s’il souhaite porter haut les couleurs de Mécénat chirurgie cardiaque, Tanguy de Lamotte est d’abord un compétiteur. pour cette nouvelle édition du Vendée globe, le skippeur part avec un bateau optimisé qui connaît bien la route.

Dixième du dernier Vendée Globe, le skippeur d’ Initiatives-cœur reprend son bâton de pèlerin en naviguant sous les couleurs de Mécénat chirurgie cardiaque avec l’objectif de sauver le plus d’enfants possible. Retrouvez son carnet de bord tous les vendredis dans l’Humanité. Portrait.

Tanguy1.jpgÀ cœur vaillant rien d’impossible. Premier skippeur de l’histoire du Vendée Globe à partir sous le pavillon d’une association humanitaire en 2012, Tanguy de Lamotte avait prouvé qu’on pouvait très bien courir en solidaire et réaliser une performance sportive. Dixième au classement après 98 jours de mer sur un voilier d’ancienne génération mais premier dans les cœurs, le skippeur avait permis de sauver 20 enfants. Quatre ans plus tard, le Lorientais remet ça à bord de son monocoque Initiatives-cœur et compte bien porter haut les couleurs de Mécénat chirurgie cardiaque, association qui permet à des enfants de pays en voie de développement atteints de malformation cardiaque d’être opérés en France.

« Cette fois on veut opérer 30 enfants au minimum », souligne Tanguy de Lamotte, qui a choisi d’écrire dans l’Humanité un carnet de bord hebdomadaire, à paraître tous les vendredis. Pour y parvenir, le skippeur met toute son énergie pour faire connaître l’opération « 1 clic 1 cœur ». Le principe est simple, à chaque clic sur le « J’aime » de la page Facebook Initiatives-cœur (facebook.com/initiativescoeur/) ou bien à chaque partage pour les gens qui ont déjà « liké », un euro est reversé à l’association par les deux mécènes du bateau, Initiatives et KLine. « Il faut 12 000 euros pour opérer un enfant », précise Tanguy. Pour atteindre l’objectif de 30 enfants, il faudra donc que 360 000 personnes « likent » la page d’Initiatives.

Sa seule hantise : devoir abandonner sur avarie

Une barre assez haut placée qui met une certaine pression sur le skippeur dont la seule hantise est « de devoir abandonner sur avarie ». « J’ai plus de repères qu’il y a quatre ans, explique le marin âgé de 38 ans, marié à une Anglaise et papa d’un petit garçon de 2 ans. J’ai déjà traversé les mers du Sud mais ce n’est pas pour ça que je sais faire, c’est différent à chaque fois. Passer trois à quatre semaines là-bas, ça n’a rien à voir avec une transat. On sait qu’on est très loin, difficile à secourir, on n’a pas le droit à l’erreur. » Son autre objectif est de terminer, bien sûr. Un exploit quand on sait qu’à chaque édition environ 50 % de la flotte abandonnent. « Cette fois, je vise 80 jours. J’espère me faire plaisir comme il y a quatre ans, avec peut-être un peu moins de découverte mais plus de vitesse. »

Diplômé de la prestigieuse école d’architecture navale de Southampton, c’est logiquement que Tanguy de Lamotte fait ses premiers pas dans la course au large en intégrant l’équipe de l’Anglaise Ellen MacArthur, deuxième de l’édition 2000-2001 du Vendée Globe. Concepteur de ses propres bateaux, un Mini 6.50 puis un Class 40 avec lequel il remporte la première Solidaire du chocolat en 2009, le skippeur, qui s’investit beaucoup dans l’association Mécénat chirurgie cardiaque, est aussi un compétiteur. Vainqueur de la célèbre Fastnet avec Initiatives-cœur en 2011, Tanguy de Lamotte grappille ensuite les places en Imoca 60 pieds (18,28 m) en terminant septième de la Route du rhum 2014 puis cinquième de la Transat Jacques-Vabre 2015. « C’est vrai que je suis de plus en plus compétitif comme en Mini ou en Class 40 où je me suis révélé peu à peu. Mais je reste avant tout un architecte naval doublé d’un aventurier… »

Pour cette nouvelle circumnavigation, il part avec un bateau optimisé qui connaît bien la route. Mis à l’eau en 2006, ce monocoque a déjà bouclé deux tours du monde avec Vincent Riou puis Arnaud Boissières. Surtout, il s’agit d’un voilier âgé de 10 ans de moins que son aîné, utilisé il y a quatre ans. « On a réalisé d’importantes modifications pour améliorer encore un peu plus ses performances, explique Tanguy, qui dispose d’un budget de 1 million d’euros annuel, soit l’un des plus petits de la flotte. L’étrave a été modifiée pour donner plus de puissance, on a changé aussi la quille et les safrans. »

Communicant hors pair, maniant avec talent l’humour et l’émotion, il avait ravi les réseaux sociaux il y a quatre ans avec ses photos, ses textes et surtout ses vidéos, qui ont fait le tour de la Toile (Tanguy en train de donner des cours d’aérobic en marcel blanc et short rose sur le pont du bateau ; Tanguy en pleine reprise de Smoke on The Water façon « air guitar »…). Pour ce nouveau Vendée Globe, le skippeur au grand cœur nous réserve-t-il de nouvelles surprises ? « Vous verrez bien… »

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21/09/2016

Aïcha Ech-Chenna, celle qui a permis de légaliser l’avortement au Maroc

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Publié dans Elle

Aïcha Ech-Chenna soutient depuis trente ans les filles mères du Maroc. Il y a quelques mois, elle a contribué à convaincre le roi de légaliser l’ avortement sous conditions. Retour sur un engagement courageux.

Ce mardi de printemps est un jour de chance pour Aïcha Ech-Chenna. Elle a croisé dans un supermarché de Casablanca une inconnue qui lui a remis 100 euros. Comme ça, juste pour dire merci. Et pour l’aider dans son long combat en faveur de celles qui incarnent la honte absolue au Maroc : les mères célibataires. Puis, à peine arrive-t-elle dans la villa de son association, Solidarité féminine, qu’elle s’étonne de voir défiler des hommes chargés de colis. Ils tapissent les murs de son bureau de cartons étiquetés : jouets, vêtements, couches... Ses yeux noirs cerclés de gris sourient. Les bienfaitrices, deux jolies trentenaires qui ont collecté ces dons via un groupe sur Facebook, lui tombent dans les bras. L’une d’elles, Ihssane Benbel, présente le journal télévisé du soir en français de la chaîne 2M. « Elle est un exemple pour beaucoup de femmes, commente la journaliste, séduite. Elle a réussi à imposer le respect dû aux mères célibataires et a été une des premières à casser le tabou sur l’avortement. On l’appelle la Mère Courage. »

Avec son allure de grand-mère gâteau et ses blouses fleuries, Aïcha Ech-Chenna ne ressemble pas à une féministe au poing levé. Il ne faut pas s’y tromper. Elle est au Maroc une des plus ardentes militantes pour le droit des femmes. Reconnue dans la rue, soutenue par ses concitoyens, appréciée des médias, elle devient de plus en plus populaire. A 73 ans, elle savoure ce succès. Elle n’a pas oublié qu’en 2000, après avoir parlé de sujets tabous (l’inceste, les mères célibataires) sur la chaîne Al Jazeera, une fatwa avait été émise contre elle. Les marques de reconnaissance lui sont d’autant plus chères : l’Opus Prize (prestigieux prix humanitaire) aux Etats-Unis en 2009, le titre de chevalier de la Légion d’honneur en France en 2013, et le 12 mai, à Washington, un prix de la Banque mondiale… « Elle mérite le Nobel de la paix », a même déclaré le Nobel de littérature J.M.G. Le Clézio, en septembre, dans une interview au « Monde ». Depuis peu, l’actualité accroît encore sa notoriété. En mars, le roi Mohammed VI a demandé au gouvernement de revoir l’interdiction de l’avortement.

Le Maroc autorise l’avortement dans les cas de viol, d’inceste, et de graves malformations du fœtus

Au Maroc, une femme qui interrompt volontairement sa grossesse encourt une peine de six mois à deux ans de prison. Opposée à cette loi, Aïcha Ech-Chenna a longtemps prêché dans le désert. Désormais consultée officiellement, elle a appelé à la légalisation de l’avortement dans les cas extrêmes (viol, malformations). Des religieux lui reprochent « de toucher à la vie ». D’autres la jugent « trop prudente », comme le médecin Chafik Chraïbi. Gynécologue à Rabat, il est à l’origine de l’actuel débat après avoir participé à un reportage de France 2 sur les avortements clandestins. « Les cas dont parle Aïcha Ech-Chenna ne représentent que 5 à 10 % des grossesses non désirées, nous explique-t-il. Cela ne réglera pas le problème des 600 à 800 avortements clandestins quotidiens. Mais je la comprends, elle connaît la réalité marocaine. » Le roi a tranché. Il a demandé le 15 mai que le Maroc autorise l’avortement dans les cas de viol, d’inceste, et de graves malformations du fœtus. Une législation timide, qui ravit la militante : « C’est une première étape ! »

Aussi déterminée que bavarde, Aïcha Ech-Chenna est intarissable quand elle raconte son combat. La fondatrice de Solidarité féminine s’identifie aisément aux femmes en détresse. Elle aussi a vécu des années chaotiques. Son père, chef de chantier à Marrakech, meurt de la tuberculose quand elle a 3 ans, puis c’est au tour de sa sœur de 18 mois. Elle se retrouve seule avec sa mère, qui se remarie avec un notable.

Elle a 12 ans quand son beau-père – pourtant « très gentil » – lui demande de porter un voile couvrant son visage et d’abandonner l’école pour la couture. Sa mère se rebelle contre le diktat masculin.

Elle envoie sa fille seule en bus chez sa tante près de Casablanca. La petite Aïcha ira à l’école française. Mais, à 16 ans, à la suite de problèmes familiaux, elle doit prendre sa mère en charge et travailler pour la faire vivre. « La peur de se retrouver à la rue, je connais », commente-t-elle. Elle obtient un diplôme d’infirmière. Tandis qu’elle parle de ses multiples postes, elle regarde sa montre. Il est 13 heures, elle n’en est qu’aux années 70. La matinée est trop courte pour sa vie. Elle poursuit autour d’un rfissa, plat de fête à base de galettes, de lentilles et de poulet, cuisiné par de jeunes mères de l’association.

500 femmes par an aidées

A 40 ans, elle décide brutalement de se consacrer aux mères répudiées. C’est un soir de 1981. Après la naissance de son quatrième enfant, elle vient de reprendre son travail d’éducatrice sanitaire et sociale. Dans le bureau de sa collègue assistante sociale, une jeune femme contrainte d’abandonner son bébé donne le sein. « Au moment où l’assistante sociale lui demande de poser son empreinte sur l’acte d’abandon, la mère retire son sein d’un geste rageur, se souvient Aïcha. Le nourrisson crie, le lait asperge son visage. Une voiture le conduira à la maison des enfants abandonnés.

Je n’en dors pas de la nuit, j’y pense en allaitant mon bébé. Je décide de réagir. » Elle découvre les endroits insalubres où sont relégués les enfants nés hors mariage, appelés « ould el haram » (bâtards). « Ils y meurent par paquets », soupire-t-elle. Avec l’appui d’une sœur française, elle crée une garderie pour permettre aux mères célibataires de garder leur bébé, puis, en 1985, elle fonde Solidarité féminine avec une priorité : rendre les femmes autonomes. Elles ont trois ans pour suivre une formation à des métiers tels que la restauration, la coiffure, les soins esthétiques. Les enfants grandissent en crèche, sur place. Aujourd’hui, l’association accueille une trentaine de femmes et compte 35 salariés ou vacataires, sur trois lieux de formation : deux restaurants et un hammam, ouverts au public. Solidarité féminine aide aussi, par téléphone, 500 femmes par an, souvent pour des questions juridiques.

Cette structure a changé la vie de Saadia, 39 ans. Elle a été placée par ses parents à 4 ans comme « petite bonne » dans des familles. Elle a été maltraitée, ses bras sont couverts de cicatrices. A 27 ans, elle est tombée enceinte d’un homme qui n’a pas daigné l’épouser. Orientée vers l’association, elle y a appris à lire et à faire la cuisine. Aujourd’hui, Saadia élève son fils de 11 ans. Elle tient un kiosque épicerie à Casablanca et emploie une femme pour l’aider. La petite bonne est devenue patronne. « Mme Ech-Chenna m’a appris à ne plus me laisser piétiner, explique-t-elle. Elle m’a rendu ma fierté. » Ce n’était pas gagné.

En 2000, sa tête était mise à prix

La morale séculaire assimile les mères célibataires à des prostituées. « Elle m’a aidée à accepter ma situation et à ne pas abandonner mon fils », renchérit Karima, 24 ans, après sa journée de formation. « Elle m’a appris à ne plus avoir honte », sourit Amal, ex-étudiante de 23 ans, qui craint tout de même de révéler à son frère qu’elle a une petite fille. Le seul homme de sa famille n’a pourtant que 14 ans… Malgré le sourire de ces femmes, Aïcha Ech Chenna pense souvent tout arrêter. Elle souffre des critiques, traverse des dépressions – des « burn-out », dirait-on aujourd’hui –, un cancer en 2007.

A chaque fois, elle se relève. Elle, qui s’est toujours gardée de faire de la politique dans cette monarchie autoritaire, semble désormais avoir le soutien du roi. En 2000, alors que sa tête était mise à prix, celui-ci l’a appelée. « Il m’a donné sa bénédiction », confie-t-elle. Ses problèmes de budget aussi se résolvent. Elle a signé en février un partenariat avec la fondation de la Société marocaine des tabacs. Elle va pouvoir accueillir dix mères supplémentaires. D’autres entreprises pourraient se joindre au projet. Madame la présidente est ravie. « C’est un mauvais tour que je joue aux esprits chagrins et aux extrémistes, lance-t-elle, l’air espiègle. Je passe le virus. » Mère Courage n’abandonne jamais.

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25/07/2016

Avoir une religion ne signifie pas forcément croire en Dieu

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Une majorité (53%) des jeunes français interrogés affirme "avoir une religion".

Un jeune sur deux âgé de 18 à 30 ans considère qu'il est difficile d'être croyant en France, selon un sondage OpinionWay publié dans La Croix. Une majorité (53%) des jeunes interrogés affirme "avoir une religion" et, contrairement aux idées reçues, les jeunes femmes se montrent moins croyantes que les hommes (51% contre 55%).

Les jeunes se disent à 42% catholiques, selon ce sondage sur les jeunes et la religion. L'islam (4%), le protestantisme (3%), le judaïsme (1%) et le bouddhisme (1%) sont minoritaires, alors que 2% affirment adhérer à d'"autres religions".

pape1.jpgAvoir une religion ne signifie pas forcément croire en Dieu. Religion n'est toutefois pas forcément synonyme de foi : paradoxalement, seulement 68% de ceux qui affirment avoir une religion croient en l'existence de Dieu, tandis que 22% des jeunes qui disent ne pas en avoir n'excluent pas cette possibilité. 

La moitié des personnes interrogées (50%) estiment que la religion est une source de division et seulement un jeune sur cinq (20%) la voient comme un facteur de paix. Par ailleurs, 69% des jeunes considèrent que la dimension spirituelle ou religieuse n'est pas importante pour réussir sa vie personnelle.

>> Étude réalisée par questionnaire auto-administré en ligne entre le 9 et le 17 juin sur un échantillon représentatif de 988 personnes âgées de 18 à 30 ans, selon la méthode des quotas.

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11:16 Publié dans Connaissances, Planète, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : religions, musulman, catholiques, juifs | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!