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25/10/2010

LE DESSIN DU MOIS D'OCTOBRE

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14:33 Publié dans Le dessin du mois | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

17/10/2010

Emploi des personnes handicapées: un quart des entreprises ne respectent pas leurs obligations

id3226_photo.jpgUn quart des entreprises privées de plus de 20 salariés ne respectaient pas leurs obligations en matière d'emploi des handicapés en 2008 et ont donc dû payer des pénalités, selon une enquête du département statistique du ministère de l'Emploi (Dares).

Les entreprises de plus de 20 salariés doivent employer 6% de travailleurs handicapés sans quoi elles payent des pénalités. 129.100 entreprises étaient concernées par cette obligation en 2008.

Mais elles ont plusieurs façons d'échapper à ces pénalités même si elles n'atteignent pas le quota, en ayant recours à des entreprises sous-traitantes adaptées ou en mettant en oeuvre un accord collectif relatif à l'emploi des handicapés.

Si elles ne sont engagées dans aucune de ces démarches, elles doivent verser "une contribution financière" à l'Agefiph, fonds public qui gère ces sommes et les utilise pour aider l'emploi des handicapés.

"Un quart des établissements ne répondent à la loi par aucun emploi, direct ou indirect, mais préfèrent payer la contribution compensatrice à l'Agefiph", écrit la Dares, qui indique aussi que "la mise en place d'accords relatifs à l'emploi de travailleurs handicapés a continué de progresser, concernant 10.300 établissements, soit 8% des établissements assujettis" à l'obligation.

Au total 284.000 travailleurs handicapés bénéficiaient de cette obligation en 2008.

Les entreprises choisissent de plus en plus d'employer directement une personne handicapée : elles étaient 58% en 2008, contre 56% en 2007 et 53% en 2006.

A l'inverse, le nombre d'entreprises qui verse une contribution à l'Agefiph baisse "constamment", passant à 25% en 2008, après 29% en 2007.

En 2008, 25.200 travailleurs handicapés ont été embauchés, soit une hausse de 3,7%, mais très souvent à temps partiel.

D'après AFP et journaux

18:07 Publié dans Planète | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : entreprises, économie | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

10/10/2010

Nous refusons l’écologisme benêt d’Arthus-Bertrand

arthus-bertrand_s.jpg"La lutte contre le productivisme et l’économie capitaliste, pour la répartition des richesses et la relocalisation n’ont pas la moindre place dans son raisonnement."

Paul Ariès, Aurélien Bernier, Yann Fiévet et Corinne Morel-Darleux - 5 octobre 2010

Source : Courriel à Reporterre.

Les auteurs : Paul Ariès est directeur du Sarkophage, théoricien de la décroissance, et auteur de La simplicité volontaire contre le mythe de l’abondance (La Découverte) ; Aurélien Bernier est secrétaire national du M’PEP et auteur de Ne soyons pas des écologistes benêts (Mille-et-une-Nuits) ; Yann Fiévet est président d’Action Consommation et auteur de Le monde en pente douce (Golias) ;Corinne Morel-Darleu est secrétaire nationale du Parti de Gauche et conseillère régionale Rhone-Alpes, ainsi qu’auteure de L’écologie, un combat pour l’émancipation (Bruno Leprince).

Ecouter aussi : Yann Arthus-Bertrand, Hugo Chavez dit que le capitalisme est la cause du changement climatique. Qu’en pensez-vous ? http://www.reporterre.net/spip.php?...


Quand l’écologie émergea dans le débat public au cours des années 1960 et 1970, elle fut d’emblée fortement politisée. L’économie productiviste, la répartition des richesses, les rapports Nord/Sud, la lutte pour la démocratie, la dénonciation des multinationales faisaient partie intégrante du discours des principaux mouvements. Aux Etats-Unis, le militantisme de Rachel Carson ou Barry Commoner eut des effets concrets sur la législation américaine, aboutissant à l’interdiction de produits chimiques ou à la création de l’Agence pour la protection de l’environnement (EPA). Les Nations Unies ne purent éviter de lier la question environnementale à la question sociale, et la notion d’écodéveloppement portait des revendications pour protéger la planète, mais également pour mieux répartir les richesses et partager le travail.

Puis vint le tournant de la mondialisation. Le capitalisme se fit néolibéral en se réorganisant à l’échelle planétaire, afin de bénéficier des coûts de production les plus faibles et de mettre en concurrence les salariés des économies industrialisées avec les salariés des pays émergents. Repris en main par les gouvernements, le discours sur l’état de la planète changea profondément de nature. Les chocs pétroliers furent l’occasion de réclamer aux citoyens des gestes responsables pour réduire leurs consommations, moins pour des raisons écologiques que pour limiter les déficits commerciaux. Le basculement dans l’écologie individuelle était amorcé. Après l’énergie, ce fut le tri des déchets afin de permettre le recyclage, avec là aussi des motivations liées au commerce extérieur. Puis, afin de lutter contre le changement climatique, le citoyen fut mis à contribution pour réduire ses gaz à effet de serre.

Le développement durable se substitua à l’écodéveloppement pour gommer toute revendication radicale et pour faire de chaque citoyen le responsable de la dégradation de la planète. Dans cette construction idéologique, le pollueur n’est plus l’industriel qui met sur le marché de futurs déchets, mais l’acheteur qui remplit sa poubelle. Ce n’est plus le fabricant d’un produit bon marché mais polluant, c’est le ménage à faible revenu qui ne prend pas la peine d’acheter "vert". Ce ne sont plus les multinationales responsables des délocalisations dans les pays où l’on peut polluer gratuitement, mais les salariés obligés de prendre leur voiture pour aller chercher un travail de plus en plus rare et donc de plus en plus éloigné de leur lieu d’habitation.

Bien sûr, les comportements individuels doivent évoluer vers un plus grand respect de l’environnement. Il n’est pas question de le nier ni de sous-estimer l’évolution positive des mentalités. Mais l’objectif du discours dominant sur l’écologie vise tout autre chose : un véritable transfert des responsabilités.

Yann Arthus-Bertrand est-il naïf lorsqu’il porte l’image d’une écologie totalement dépolitisée, fondée sur le "tous coupables" et qu’il prétend dépasser les clivages gauche-droite avec les financements du groupe Pinault-Printemps-La Redoute ? Peut-être. En tout cas, la démarche est dangereuse. Sa dernière initiative, "10:10", fait songer à l’école des fans : tout le monde fait un geste et tout le monde gagne, avec une pensée émue pour les générations futures. La lutte contre le productivisme et l’économie capitaliste, pour la répartition des richesses et la relocalisation n’ont pas la moindre place dans son raisonnement.

Pourtant, le bilan écologique du capitalisme néolibéral est sous nos yeux. Entre 1997 et aujourd’hui, les émissions mondiales de gaz à effet de serre ont progressé d’environ 25 %. La principale raison n’est pas le développement du marché intérieur des pays émergents, mais bien l’augmentation continue du commerce international, la surconsommation des pays riches et le renforcement des délocalisations. La dictature de la finance empêche quant à elle l’émergence d’activités réellement durables, basées sur des raisonnements de long terme. Et, lorsqu’il s’agit de lutter contre le changement climatique, la communauté internationale décide justement de confier aux fonds d’investissements un juteux marché des "droits à polluer", qui, de produits dérivés en manoeuvres spéculatives, nous emmène doucement mais sûrement vers un prochain krach boursier.

Loin des discours de Daniel Cohn-Bendit ou de Yann Arthus-Bertrand, l’écologie politique ne trouvera un avenir que dans une rupture franche et concrète avec le capitalisme néolibéral. Nous devons aborder les sujets qui fâchent. La répartition des richesses, avec par exemple un revenu maximum et une fiscalité de justice sociale. Le commerce international et la relocalisation de l’activité industrielle et agricole, avec des taxes écologiques et sociales sur les importations. L’asphyxie des marchés financiers, en commençant par la fermeture de la Bourse des droits à polluer. Autant de mesures qui vont à l’encontre des règles de l’Union européenne, de l’Organisation mondiale du commerce et du Fonds monétaire international, qu’il faut impérativement dénoncer. Nous laissons donc à Yann Arthus-Bertrand et ses financeurs du CAC 40 la grande cause des lumières éteintes et des robinets fermés. Notre objectif se situe à l’opposé. Il s’agit de mettre de l’écologie dans la politique et, surtout, de mettre de la politique dans l’écologie.


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20/09/2010

Une majorité de Français redoute de connaître la pauvreté

pauvreenfant.jpgPlus d'un Français sur deux a connu ou a été sur le point de connaître un jour la pauvreté et une très large majorité estime que leurs enfants font face à un risque de pauvreté bien plus grand, montre un sondage publié.

Les Français considèrent que l'on est pauvre lorsqu'on dispose d'un revenu net inférieur à 1.003 euros par mois, selon cette étude annuelle Ipsos pour le Secours populaire français (SPF), un montant plus élevé que le seuil de pauvreté officiel de 910 euros.

Interrogés sur leur situation personnelle, une majorité de sondés (53%) disent avoir été proches de connaître la pauvreté. Parmi eux, 33% affirment l'avoir affrontée et 20% ne pas l'avoir connue.

"Nous assistons en ce moment à un raz-de-marée de la misère. Ce sondage est le reflet de ce qui se passe réellement dans la vie", a déclaré le président du SPF, Julien Lauprêtre, lors d'une conférence de presse de présentation des résultats.

"Nous avons de plus en plus de personnes âgées, de familles monoparentales et de travailleurs pauvres. Nous avons aussi un phénomène nouveau, des petits artisans, petits commerçants", victimes de la crise économique, a-t-il ajouté.

Si les personnes aux revenus modestes (55%) ou peu diplômées (70%) restent surreprésentées parmi ceux qui ont connu ou connaissent la pauvreté, l'institut Ipsos relève une hausse de la part des 35-44 ans et des hommes, frappés par l'aggravation du chômage ces deux dernières années.

La crainte de tomber dans la pauvreté est encore plus forte lorsqu'il s'agit des enfants. Selon cette étude, 84% des Français estiment que les générations à venir seront plus exposées au risque de pauvreté que la leur, dont 53% pensent que ce risque est "beaucoup plus élevé".

Les jeunes âgés de 18 à 30 ans témoignent de ces craintes. A la question de savoir quel sentiment domine lorsqu'ils pensent à leur situation actuelle et à venir, 50% répondent: l'angoisse.

Ce sentiment est le plus souvent cité, devant la colère (38%) et l'impatience (38%). Seuls 25% des 18-30 ans se disent confiants. Le désespoir est cité par plus d'un jeune Français sur cinq (21%).

S'ils se disent globalement satisfaits de leur situation, les 18-30 ans font part d'un mécontentement assez élevé dans deux domaines: la situation professionnelle (24%) et le niveau de vie (33%). Les jeunes sont les durement touchés par le chômage, qui concernait 23,3% des 15-24 ans au second trimestre.

Ce sondage sur les Français et la pauvreté a été réalisé les 9 et 10 juillet auprès d'un échantillon de 1.021 personnes représentatif de la population âgée de 15 ans et plus.

Celui sur les 18-30 a été mené entre le 9 et le 24 juillet auprès de 611 jeunes issus d'un échantillon représentatif de 2.895 Français âgés de 15 ans et plus.

Grégory Blachier, REUTERS

17:45 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pauvreté, secours populaire | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!