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24/09/2023

Rassemblement pour la paix à Valenciennes avec Fabien Roussel

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Une centaine de personnes s’est réunie, ce samedi 23 septembre, sur la place d’Armes de Valenciennes, dans le but de militer pour la paix dans le monde. Fabien Roussel, député du Nord a prononcé un discours qui marquera (extrait de ce discours en cliquant sur cette ligne).

Sous le soleil, une centaine de personnes se rassemblent, ce samedi matin, au niveau de la place d’Armes de Valenciennes, à l’appel du collectif En marche pour la paix. Certains arborent un insigne aux couleurs de l’Ukraine, d’autres affichent le blason de la Palestine. Les drapeaux s’agitent au rythme du vent et les élus arrivent à leur tour. Tous sont là pour la même raison : militer pour la paix dans le monde.

René Lelièvre, ancien responsable syndical, décide de prendre la parole sous les applaudissements : « Je vais vous dire une chose. La paix, il faut y croire, sinon ça foire ! La paix vaincra les faiseurs de mort ! » S’en suit une série de discours prônant la paix dans le monde. On dénonce le conflit israélo-palestinien, la guerre en Ukraine… Un fond musical accompagne les textes et on reconnaît le célèbre All you need is love des Beatles.

Fabien Roussel, député PCF de la 20e circonscription, clôture les discours : « Construire un monde de paix. Ça ne doit pas être un slogan. Ça doit être un projet évident pour tout le monde. On doit mettre l’humain au cœur de notre monde. » L’élu a également tenu à alerter sur les armes : « Aujourd’hui, les pays se livrent une course à l’armement. Il faut que ça cesse. Il y a un budget trop important accordé à l’armement »

Source La Voix du Nord

10:21 Publié dans Actualités, Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paix, valenciennes, fabien roussel | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

11/09/2023

Urgence séisme Maroc, un appel du Secours Populaire

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Un séisme de magnitude 7 vient de frapper le Maroc. Les premiers bilans font état de centaines de victimes décédées, de milliers de blessés, de sans-abris et de très importants dégâts dans la région de Marrakech. Dès maintenant le SPF se mobilise pour venir en aide aux victimes.

Le Secours populaire français est en capacité d’agir vite avec son réseau euro-méditerranéen pour la solidarité et ses partenaires. Ensemble, ils ont une expérience de longue date pour intervenir. 50 000€ sont débloqués du fonds d’urgence pour venir en aide aux enfants et aux familles qui ont tout perdu (abris, aide alimentaire, kits d’hygiène et de soins, etc.). L’accompagnement des personnes les plus fragiles sera dans la durée.

maroc,séismeLe Secours populaire lance un appel pressant à la solidarité et au soutien financier pour les victimes de cette catastrophe. Toutes les initiatives de collecte d’argent sont encouragées et bienvenues. Le fonds d’urgence permet au Secours populaire et à ses partenaires de mettre en œuvre immédiatement les réponses aux besoins, sans attendre l’arrivée des dons financiers qui le reconstituent ensuite.

Le Secours populaire a une grande expérience d’interventions d’urgence menées dans plusieurs pays et régions du monde. Récemment, en Turquie et en Syrie, après le séisme de février dernier, le Secours populaire et son partenaire libanais ont distribué des couvertures et des kits d’hygiène (savons, serviettes hygiéniques, peignes, brosses à dents, dentifrice, serviettes, coupe-ongles et shampoings) auprès de 1 000 familles et des projets de reconstruction sont en cours.

Secours Populaire

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26/08/2023

Néocolonialisme de gauche : La banlieue n’est pas Médine

 

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Source Charlie Hebdo Riss

Qui avait entendu parler de Médine avant son invitation à l’Université d’été d’Europe Écologie-Les Verts ? Assez peu de gens, finalement. Et quand on écoute les responsables de ce parti exposer les raisons de sa venue, ils ânonnent de laborieuses explications : « Il a un parcours intéressant », « Il a des choses à dire »… La presse a déjà rappelé ses déclarations contre la laïcité ou la République, ses accointances avec des personnages comme Dieudonné, et autres conneries du même niveau. On est maintenant habitués à ce genre de fumistes : ce n’est pas le premier et ce ne sera pas le dernier.

Selon l’Insee, 8 % de la population française vit dans les banlieues, ce qui signifie que les 92 % restants n’y vivent pas et ­n’entendent parler de ces quartiers qu’à travers ce qu’en disent les médias : délinquance, trafics, islamisme, communautarisme, drogue, rap et voitures brûlées. Et quand on veut discuter avec une personne qui en est originaire, on ne trouverait que ce monsieur Médine ! C’est donc par son regard que le reste de la France est sommé de voir la banlieue. Pauvre banlieue, souvent délaissée, si mal représentée.

Lors d’un reportage réalisé il y a quelques années en Seine-Saint-Denis, nous avions rendez-vous avec une jeune fille qui, après des mois passés dans la rue, avait enfin obtenu un logement. Devant son immeuble venait de rouvrir la médiathèque, flambant neuve, car la précédente avait été réduite en cendres un an auparavant, cible d’un incendie criminel. Les parents se pressaient pour y amener leurs gosses, et à l’intérieur, les premiers arrivés avaient déjà le nez dans les livres. En face donc se dressait l’immeuble où résidait la jeune fille qui nous attendait. Dans le hall, des dealers avec des talkies-walkies – indétec­tables par la police – annonçaient à d’autres notre arrivée dans « leur » tour. Parvenus à l’étage, nous nous retrouvâmes nez à nez avec un groupe de types qui avaient démonté la porte de ­l’armoire électrique et l’avaient déposée sur deux tréteaux, en guise de bureau pour vendre la drogue.

L’un d’eux fonça sur nous pour connaître la raison de notre présence. « Pour rendre visite à une amie », lui répondit-on. « À une amie ? » Il n’avait pas l’air de concevoir qu’on pouvait venir sur ce palier pour une autre raison que pour acheter de la drogue, et il se demandait si nous n’étions pas des policiers en civil. La jeune fille nous ouvrit la porte et nous entrâmes dans son nouveau logis. Un petit appartement soigné et bien rangé. Elle qui avait connu la rue allait enfin pouvoir repartir de zéro et saisir cette deuxième chance pour reprendre sa vie en main. Un beau parcours de vie, comme on dit.

La banlieue n’est pas Médine

Comme des milliers d’autres en banlieue, mais qui, visiblement, n’intéressent pas des partis politiques comme La France insoumise ou EELV. Car pour eux, la banlieue doit répondre à des critères idéologiques : un banlieusard doit aimer le rap, et même en faire, être un peu sulfureux et effrayer les bourgeois avec une belle barbe noire ostensible. Ce qui témoigne d’une vision quasi folklorique de la banlieue, pas si éloignée de l’exotisme colonial. Il semble que, pour certains cadres de LFI et d’EELV, des personnages comme Médine sont intéressants, car ils peuvent servir de sergents recruteurs pour rabattre et enrôler de nouveaux soldats, goumiers marocains et autres tirailleurs sénégalais, prélevés parmi les populations issues de l’immigration. Pour eux, la banlieue n’est rien d’autre qu’une colonie qui doit fournir des troupes supplétives pour les prochaines élections.

Il y a quelque chose de pourri dans cette gauche-là. Elle dénonce l’extrême droite pour tout et n’importe quoi, mais surtout pour en faire l’adversaire qu’elle aimerait avoir en face au second tour de la présidentielle, afin de bénéficier d’un « front républicain ». Avec cette stratégie de kamikaze, cette gauche-là roule pour le RN, et ce n’est pas le laborieux catéchisme antifa de Médine qui masquera cette stratégie infâme. Ses leçons à deux balles sur l’extrême droite, il peut se les garder. On n’a pas besoin de lui et de ses raps de collégien (voir la page de Juin ) pour savoir quoi en penser.

La jeune fille qui nous avait accueillis retrouva du travail. À condition de prendre le train de banlieue à 5 heures tous les matins, un avenir s’ouvrait à elle. Pourquoi les politiques qui prétendent s’intéresser à ces quartiers n’invitent-ils jamais des personnes comme cette femme qui essayait de s’en sortir ? Parce qu’elles sont anonymes ? Parce qu’elles n’ont pas fait de déclarations contre la laïcité sur les réseaux sociaux ? Parce qu’elles ne font pas de rap ? Pourquoi ne donne-t-on aux 92 % de Français qui ne vivent pas en banlieue rien d’autre à entendre sur ces quartiers que des personnages comme Médine ? En mettant en avant ce genre de type, on efface tous les autres qui ne lui ressemblent pas, on enferme la banlieue dans ses clichés, et on lui maintient la tête sous l’eau. Alors qu’en banlieue, des gens formidables, ce n’est pas ça qui manque. La complaisance des partis politiques et aussi des médias à l’égard d’opportunistes comme Médine dure depuis des décennies, par paresse, par lâcheté, par nullité intellectuelle. La banlieue reste encore à découvrir.

10:20 Publié dans Actualités, Point de vue | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : médine, banlieue | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

22/08/2023

FEMMES PEINTRES CELEBRES : ELISABETH LOUISE VIGEE LE BRUN

 « Tu seras peintre, mon enfant, ou jamais il n’en sera »

Lebrun autoportrait.jpgÉlisabeth Louise Vigée Le Brun est l’une des grandes portraitistes de son temps, à l’égal de Quentin de La Tour ou Jean-Baptiste Greuze. Issue de la petite bourgeoisie, elle va trouver sa place au milieu des grands du royaume, et notamment auprès du roi et de sa famille. Elle devient ainsi le peintre officiel de la reine Marie-Antoinette.

Fille de Louis Vigée, pastelliste, membre de l’Académie de Saint-Luc, et de Jeanne Maissin, d’origine paysanne, Élisabeth Louise Vigée entre, à l’âge de six ans, comme pensionnaire à l’école du couvent de la Trinité, dans le faubourg Saint-Antoine. Dès son plus jeune âge, elle dessine partout, sur ses cahiers, sur les murs de son école. De manière prophétique, son père, à qui elle était très attachée, lui dit : « Tu seras peintre, mon enfant, ou jamais il n’en sera ». Il a eu le temps de reconnaître ses dons et de lui enseigner le maniement des instruments de l’art, surtout les secrets de la peinture au pastel, avant de disparaître alors qu’Élisabeth n’a que douze ans. La jeune fille a, tout naturellement, ses proches pour premiers modèles, notamment le marchand de tableaux Jean-Baptiste Pierre Le Brun qu’elle épouse en 1776.

Après quelques années de formation dans les ateliers de Blaise Bocquet, Pierre Davesne et Gabriel Briard, Élisabeth Louise Vigée Le Brun acquit ainsi peu à peu une technique très sophistiquée et personnelle qui lui permet de se mesurer aux portraitistes les plus habiles de son temps. À cette maîtrise s'ajoutent la renommée de son frère poète, les conseils avisés de son mari et un réseau de relations influentes qui lui assurent rapidement une clientèle choisie et une célébrité grandissante. Membre de l’Académie de Saint-Luc à partir de 1774, l’artiste devient quatre ans plus tard le peintre officiel de la reine Marie-Antoinette, qui deviendra sa protectrice et sa confidente. En 1783, grâce à l’intervention de la souveraine, Mme Vigée Le Brun est reçue à l’Académie royale de peinture et de sculpture avec, pour morceau de réception, un tableau à sujet allégorique : La Paix ramenant l’Abondance. Le directeur de l’institution, Jean-Baptiste Marie Pierre, s’était fortement opposé à la candidature de la nouvelle venue. Selon les règles en vigueur, la profession commerçante de son époux n’aurait pas dû lui permettre de prendre place parmi l’assemblée, une femme n’ayant pas de statut social autre que celui de son époux. En obtenant cet honneur, la portraitiste accède à la consécration.

Élisabeth louise vigée le brun,peintreAprès avoir livré en 1778, à la satisfaction générale, le premier grand portrait officiel de Marie-Antoinette, Madame Vigée Le Brun est régulièrement sollicitée par la reine. En six ans, elle réalise pas moins de trente portraits de la souveraine. Marie-Antoinette se plaît à poser pour Élisabeth Louise, et l’admet dans ses petits appartements. En 1783, un portrait de la reine en tenue d’intérieur suscite des réactions indignées à la Cour, mais l’artiste n’en perd, pour autant, ni la clientèle royale ni celle de la Cour.

Servie par son talent, une grande puissance de travail et une beauté généralement reconnue, Vigée Le Brun sait admirablement promouvoir sa carrière en gravissant les degrés de l’échelle sociale. Les œuvres des années 1780 témoignent particulièrement de son succès. L’artiste nous a légué une galerie de portraits qui illustrent à merveille les variations de la mode. Des femmes à la silhouette généreuse, à la bouche pulpeuse, sont représentées indolentes, le regard perdu ou provoquant. Elles se distinguent souvent par une grande sensualité, un magnétisme animal, voire une charge érotique.

L’émigration (1789-1802)

Élisabeth Louise Vigée Le Brun, qui dépend des commandes de la famille royale et de la Cour, fait l’objet de virulentes attaques dans des pamphlets. La nuit du 6 octobre 1789, elle est forcée de quitter Paris, avec sa fille et sa gouvernante, en même temps que la famille royale, mais se dirige vers la péninsule italienne. C’est alors un long voyage d’exil qui commence, et qui durera un peu plus de douze années. Séparée de son mari et loin de son quotidien à la cour, l’artiste use de son renom et de son charme pour servir une clientèle européenne fascinée par le modèle français. Entre 1789 et 1802, son talent est officiellement reconnu par les académies artistiques de Rome, Bologne, Parme, Florence et Saint-Pétersbourg. Élisabeth Louise Vigée Le Brun rencontre partout sur son passage un vif succès, et parvint à maintenir, grâce à la valeur de ses œuvres, un train de vie digne de sa réputation.

Élisabeth louise vigée le brun,peintrePeu après son retour à Paris le 18 janvier 1802, Vigée Le Brun fréquente Laure Regnaud de Saint-Jean d’Angely et Joséphine Bonaparte. Très vite, elle retrouve certains de ses amis d'avant 1789 comme Greuze, Hubert Robert, Brongniart ou Ménageot. L’artiste continue de peindre au service de l’Empire et de l’aristocratie européenne, et entame, entre 1803 et 1805, de nombreux voyages en Angleterre.

Elle rentrera définitivement en France en 1805, et poursuivra l'œuvre délicate et sensible qui avait fait son succès avant la Révolution. C’est le 30 mars 1842 qu’Élisabeth Louis Vigée Le Brun décède, à Paris.

Source site web du Chateau de Versailles