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03/02/2024

Raphaël Glucksmann, l’imposture de la gauche du dollar

Glucksman.jpg“Si vous votez pour nous, nous soutiendrons l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne. Si vous êtes farouchement hostile à cette adhésion, je vous propose de voter pour la liste du RN”. Tels ont été les propos tenus par l’essayiste et eurodéputé Place publique Raphaël Glucksmann, il y a quelques semaines.

Le chef de file, fraîchement investi, de la liste socialiste aux élections européennes de juin 2024, ne fait ici que pousser encore un peu plus dans les bras de l’extrême-droite une classe travailleuse désabusée par cinquante ans de fuite de son industrie.

Alors que le PS vient de valider une fois de plus son investiture pour les Européennes, focus sur l’un des champions de la bourgeoisie progressiste de façade, mais foncièrement réactionnaire et belliqueuse, égérie de la gauche caviar, atlantiste et libéral.

Glucksmann le va-t-en-guerre

Celui qui avait soutenu en 2003 l’intervention criminelle de Bush en Irak avant de souffler pendant près de quatre ans à l’oreille du dictateur géorgien Mikhaïl Saakachvili n’en démord pas aujourd’hui. Raphaël Glucksmann continue, alors que la menace d’une généralisation des conflits pèse sur le Proche-Orient comme sur l’Europe, de prêcher un discours résolument belliqueux, aux antipodes de la désescalade que tous les progressistes européens se devraient de porter aux élections de juin.

Au sujet de la situation coloniale en Palestine et de la réponse meurtrière d’Israël aux attentats du 7 octobre, Raphaël Glucksmann a voté à Strasbourg, où il siège depuis 2019 : 

  • contre la qualification de “crimes de guerre” de la réponse armée d’Israël sur la bande de Gaza, ayant conduit à la mort de près de 26 000 Palestiniens, dont près de la moitié sont des enfants
  • contre la libération de 5 200 prisonniers politiques palestiniens, à commencer par 170 enfants placés en détention par Israël en dépit du droit international
  • contre l’utilisation de la notion d’apartheid pour qualifier la situation de ségrégation institutionnalisée que subissent les Palestiniens en Cisjordanie
  • contre le soutien à la procédure entamée par l’Afrique du Sud auprès de la Cour internationale de justice, visant à faire cesser l’offensive israélienne
  • contre la condamnation de l’intervention américano-britannique au Yémen qui risque d’intensifier et de régionaliser le conflit.
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Prétendant que la défaite de la Russie en Ukraine est un “intérêt vital” pour l’Europe, Raphaël Glucksmann rabâche également en boucle sur tous les plateaux depuis 2022 qu’il est nécessaire de livrer des armes, et toujours plus d’armes à Kiev, faisant ainsi le plus grand bonheur des marchands de canons. Invité dans C à vous en février 2023, il affirmait que la guerre était une “obligation” pour l’Occident, qu’il fallait livrer “plus d’armes à l’Ukraine” afin d’atteindre “l’objectif stratégique de la défaite totale de Poutine”, balayant l’idée de pourparlers et d’accords de paix qui permettraient de mettre fin à l’hécatombe.

L’enlisement du conflit a déjà conduit à la mort de plusieurs dizaines de milliers de civils et de soldats ukrainiens comme russes. La jeunesse française, européenne et plus largement internationale ne souhaite pas mourir sur le front, dans le seul intérêt des oligarques et des magnats de l’armement. Face à la guerre, la désescalade devrait être une priorité pour la gauche européenne.

Raphaël Glucksmann souhaite enfin intégrer l’Ukraine ainsi que d’autres pays (notamment la Moldavie et la Géorgie) à l’Union européenne, risquant dès lors d’intensifier encore davantage les tensions avec la Russie, en plus de laisser envisager une catastrophe pour l’industrie française ayant déjà souffert de précédents élargissements (comme l’intégration de la Bulgarie en 2007, où le salaire minimum est de 332 € par mois).

Glucksmann l’euro-béat libéral

Au-delà de son agressivité géopolitique et de son atlantisme forcené, Raphaël Glucksmann, ancien membre du parti libertarien Alternative libérale et soutien de Nicolas Sarkozy, est un ambassadeur d’une Europe fédérale et capitaliste.

Raphaël Glucksmann est un fervent défenseur du “saut fédéral” européen. Il est donc partisan de la disparition progressive de notre souveraineté nationale au profit de Bruxelles et de sa doxa néolibérale, doxa qui tend à détruire toujours plus l’État social, comme elle a par exemple coulé notre fret ferroviaire cet été, à imposer l’union douanière, responsable de la fuite de notre industrie et du chômage de masse, et qui assomme notre économie avec ses règles budgétaires depuis Maastricht. 

Raphaël Glucksmann, dont Xavier Niel, fondateur de Free, prédit déjà un bon score aux élections de juin, n’hésite pas à inciter les opposants à l’élargissement de l’Union européenne, notamment à l’Ukraine, à voter pour Jordan Bardella. C’est un jeu dangereux auquel il s’adonne, participant à banaliser un Rassemblement National affiché favori par plusieurs sondages.

Il est nécessaire de rappeler que le salaire minimum en Ukraine est inférieur à 200 € par mois, que son intégration conduirait dès lors à une explosion du dumping social et des délocalisations, que l’agriculture ukrainienne capterait près de 25 % du montant actuel de la PAC (Politique agricole commune), à l’heure même où nos agriculteurs réclament la possibilité de pouvoir vivre de leur travail.

Entre l’intégration de l’Ukraine et l’extrême droite, il y a pourtant une voix, celle d’une gauche de classe, qui sera portée aux élections européennes par le candidat communiste Léon Deffontaines. Face aux propos de Glucksmann, celui-ci a rappelé l’exemple de la délocalisation de l’usine Whirlpool, dans sa ville natale, à Amiens, partie produire en Pologne, où la main d’œuvre y est près de deux fois moins chère. Ce scénario, permis par l’union douanière, avait conduit au licenciement de près de 600 salariés. En ironisant à propos de Glucksmann, le candidat communiste avait déclaré : “On est passé de la gauche caviar à la gauche du dollar.”

Glucksmann le candidat de salon

Héritier du “social”-libéralisme d’Hollande et du tournant de la rigueur, Raphaël Glucksmann incarne aujourd’hui une gauche déconnectée de la classe travailleuse, de ses aspirations à la paix et à la justice sociale, et qui ne s’adresse en finalité qu’à une frange “progressiste” de la bourgeoisie des centres-villes.

D’après plusieurs sources, 100% des 10 à 15 places éligibles de sa liste seraient occupées par des CSP+ tandis que le premier employé arriverait en 40ᵉ position. Trois quarts des candidats éligibles seraient également parisiens.

Raphaël Glucksmann se réclame d’une gauche dépassée, va-t-en-guerre et destructrice socialement. Son projet politique ne saurait contenter que la classe dominante et ses intérêts. Il incarne dès lors une rupture, non pas avec l’ordre social établi, mais avec l’histoire d’une gauche sociale et pacifiste. 

Le Parti socialiste, qui mime depuis près de deux ans un semblant de radicalité, au point de s’être quasiment effacé de la vie politique nationale derrière la figure de Jean-Luc Mélenchon, après avoir amené François Hollande (contre qui Olivier Faure n’a jamais frondé, soit dit en passant) à la tête de l’État, se trahit de nouveau aujourd’hui en envoyant aux élections européennes l’agent de Bruxelles et de Washington qu’est Raphaël Glucksmann.

Loin est l’époque de la SFIO de Jaurès, qui clamait que “le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage.” En ce sens, le fondateur de L’Humanité avait bel et bien raison, puisque Raphaël Glucksmann n’a rien, ni de socialiste, ni de pacifiste.

11:19 Publié dans Actualités, Point de vue | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gluskmann | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

06/01/2024

10 000 siestes par jour : un manchot, ça dort quand même énormément

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Pour assurer la survie de leur espèce, les manchots à jugulaire pratiquent 10 000 micro-siestes quotidiennes. De quoi en tirer des enseignements pour les humains ?

Une étude publiée dans la revue Science révèle que les manchots à jugulaire, des oiseaux plus petits que les manchots empereurs et qui vivent eux aussi en Antarctique, pratiquent en période de nidification, des milliers de micro-siestes tout au long de la journée et de la nuit. Plus précisément, 10 000 micro-siestes de 3,91 secondes qui leur permettent finalement de dormir onze heures par jour.

Quand il couve, le manchot à jugulaire reste près du nid pendant une quarantaine de jours pour surveiller les œufs – puis les poussins – et les protéger des prédateurs. Dans cette période, c’est leur partenaire qui s’occupe de rechercher la nourriture.

Quatorze manchots équipés de capteurs sur le dos !

Pour étudier ces manchots durant leur nidification, les chercheurs coordonnés par Paul-Antoine Libourel, ingénieur de recherche CNRS et écophysiologiste du sommeil au Centre de recherche en neurosciences de Lyon, ont suivi 14 manchots d’une colonie de l’île du Roi-George située à environ 120 kilomètres de la péninsule Antarctique.

Ils leur ont attaché des petits capteurs non invasifs sur le dos, connectés à une dizaine d’électrodes enregistrant leur activité cérébrale, leur énergie musculaire, leur rythme cardiaque et le mouvement de leurs yeux. C’est ainsi qu’ils ont pu observer les milliers de micro-siestes qui s’avèrent essentielles à la survie de l’espèce. Et, au passage, ils ont établi qu’il est possible de se reposer en dormant 10 000 fois quelques secondes…

Source l'Humanité

18:15 Publié dans Connaissances, Planète, Science, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : manchot, sieste | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

26/12/2023

Une IA découvre les premiers nouveaux antibiotiques depuis plus de 60 ans

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Une nouvelle classe d'antibiotiques pour les bactéries "Staphylococcus aureus" résistantes aux médicaments (SARM) a été découverte en utilisant des modèles d'apprentissage profond plus transparents.

L'utilisation de l'intelligence artificielle (IA) est en train de changer la donne dans le domaine de la médecine. La technologie vient de permettre à des scientifiques de découvrir les premiers nouveaux antibiotiques depuis 60 ans.

Cette découverte d'un nouveau composé capable d'éliminer une bactérie résistante aux médicaments qui tue chaque année des milliers de personnes dans le monde pourrait marquer un tournant dans la lutte contre la résistance aux antibiotiques.

"L'idée était d'évaluerla capacité des modèles à prédire que certaines molécules seraient de bons antibiotiques", déclare James Collins, professeur d'ingénierie médicale et de sciences au Massachusetts Institute of Technology (MIT) et l'un des auteurs de l'étude, dans un communiqué.

"Notre travail fournit un cadre qui permet d'économiser du temps et des ressources et qui est capable d'analyser la composition, du point de vue de la structure chimique, d'une manière que nous n'avions pas jusqu'à présent".

Les résultats ont été publiés aujourd'hui dans Nature et cosignés par une équipe de 21 chercheurs.

L'étude vise à "ouvrir la boîte noire"

L'équipe à l'origine du projet a utilisé un modèle d'apprentissage profond ("deep learning") pour prédire l'activité et la toxicité du nouveau composé.

L'apprentissage profond implique l'utilisation de réseaux neuronaux artificiels, qui permettent à une IA d'apprendre et de découvrir de nouvelles idées à partir de données sans programmation explicite.

Il est de plus en plus souvent appliqué à la recherche médicale afin d'accélérer l'identification de médicaments candidats potentiels, de prédire leurs propriétés et d'optimiser leur processus de développement.

Dans le cas présent, les chercheurs se sont concentrés sur le staphylocoque doré résistant à la méthicilline (SARM).

Les infections à SARM peuvent aller d'infections cutanées bénignes à des affections plus graves et potentiellement mortelles telles que la pneumonie et les infections sanguines.

Selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), près de 150 000 infections à SARM se produisent chaque année dans l'Union européenne et près de 35 000 personnes meurent chaque année dans l'Union d'infections résistantes aux antimicrobiens.

L'équipe de chercheurs du MIT a utilisé un modèle d'apprentissage profond considérablement élargi à l'aide d'un immense ensemble de données.

Pour créer les données d'entraînement,environ 39 000 composés ont été évalués pour leur activité antibiotique contre le SARM. Par la suite, les données résultantes et les détails concernant les structures chimiques des composés ont été introduits dans le modèle.

"Ce que nous avons voulu faire dans cette étude, c'est ouvrir la boîte noire. Ces modèles consistent en un très grand nombre de calculs qui imitent les connexions neuronales, et personne ne sait vraiment ce qui se passe sous le capot", déclare Felix Wong, chercheur postdoctoral au MIT et à Harvard et l'un des principaux auteurs de l'étude.

Découvrir un nouveau composé

Pour affiner la sélection des médicaments potentiels, les chercheurs ont utilisé trois autres modèles d'apprentissage profond. Ces modèles ont été entraînés à évaluer la toxicité des composés sur trois types distincts de cellules humaines.

En intégrant ces prédictions de toxicité à l'activité antimicrobienne précédemment déterminée, les chercheurs ont mis en évidence des composés capables de combattre efficacement les microbes avec un minimum de dommages pour le corps humain.

À l'aide de cet ensemble de modèles, environ 12 millions de composés disponibles dans le commerce ont été passés au crible.

Ces modèles ont permis d'identifier des composés appartenant à cinq catégories différentes, classées en fonction de sous-structures chimiques spécifiques au sein des molécules, qui manifestent un certain type d'activité contre le SARM.

Par la suite, les chercheurs ont acquis environ 280 de ces composés et les ont testés contre le SARM en laboratoire. Cette approche leur a permis d'identifier deux candidats antibiotiques prometteurs appartenant à la même classe.

Dans des expériences impliquant deux modèles de souris - l'un pour une infection cutanée à SARM et l'autre pour une infection systémique à SARM - chacun de ces composés a divisé par 10 la population de SARM dans les hôtes.

Source EuroNews

18:26 Publié dans Actualités, Planète, Science, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ia, antibiotique, santé | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

21/12/2023

Monsieur le Président, ne promulguez pas la loi immigration !

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À l’initiative de l’Humanité, des élus, des syndicalistes, des intellectuels et des artistes exhortent Emmanuel Macron à renoncer à une législation qui « fracture les fondements de la République, en instillant le poison xénophobe de la préférence nationale ».

À la dernière élection présidentielle, des millions de voix se sont reportées sur Emmanuel Macron au second tour pour faire barrage à Marine Le Pen. « Ce vote m’oblige », avait assuré le président élu. La loi immigration, véritable marchepied à l’idéologie nationaliste de l’extrême droite, est une trahison de cet engagement solennel pris devant les Français.

Soutenu par le RN, ce texte, adopté sans réel débat au Parlement, fracture le camp présidentiel mais, surtout, les fondements de notre République. En instillant le poison xénophobe de la préférence nationale, en remettant en cause le droit du sol, il bafoue les principes d’égalité et de non-discrimination, socle de notre démocratie fraternelle.

Cette loi de haine et de division fait peser une lourde menace sur le sort de nos semblables, étrangers ou immigrés, donc sur la cohésion de notre société. Elle ouvre la voie au pire.

Face à ce danger, nous, citoyennes et citoyens soucieux du vivre-ensemble, appelons le chef de l’État à se ressaisir. Ne promulguez pas ce texte de tous les dangers !

Les 150 premiers signataires

Steve Achiepo Cinéaste, Fleur Albert Cinéaste, Mustapha Amokrane et Hakim Amokrane Chanteurs et musiciens,Nassim Amaouche Réalisateur, Swann Arlaud Acteur, Marine Atlan cinéaste, Danielle Arbid Cinéaste, Martine Aubry Maire PS de Lille, Étienne Balibar Philosophe, Chloé Bégou Metteuse en scène et directrice artistique de la colonie Bakakaï, Antoine Barraud Cinéaste, Matthieu Bareyre Cinéaste, Faouzi Bensaïdi Cinéaste, Patrice Bessac Maire PCF de Montreuil, Sophie Binet Secrétaire générale de la CGT, Laurent Binet Écrivain, Thomas Bidegain Cinéaste, Manuel Bompard Coordinateur national de la France insoumise, Bertrand Bonello Cinéaste, Nicolas Boone Cinéaste, Lucie Borleteau Cinéaste, Nicolas Bouchaud Comédien, Céline Bozon Cheffe opératrice, Guillaume Brac Cinéaste, Rachida Brakni Actrice, Ian Brossat Sénateur communiste, Mikael Buch Cinéaste, Fanny Burdino Cinéaste, Rodolphe Burger musicien, Laure Calamy Actrice, Robin Campillo Cinéaste, Éric Cantona Acteur, Sorj Chalandon Écrivain, Patrick Chamoiseau Écrivain, Jeanne Champagne Metteuse en scène, André Chassaigne Président du groupe GDR à l’Assemblée nationale, Carole Chassaing Productrice, Cyrielle Chatelain Présidente du groupe écologiste à l’Assemblée nationale, Régine Chopinot Chorégraphe, Hélier Cisterne Cinéaste, Romain Cogitore Cinéaste, Christophe Cognet Cinéaste, Pascal Convert artiste, Laurence Cordier Actrice, Cécile Cukierman Présidente groupe CRCE-K au Sénat, Didier D’Abreu Cinéaste, Jean-Pierre Darroussin Acteur, Léon Deffontaines Tête de liste du PCF aux élections européennes, Carole Delga Présidente PS de la région Occitanie, Caroline Deruas cinéaste, Alice Diop Cinéaste, Valérie Donzelli Cinéaste, Laetitia Dosch Actrice et réalisatrice, Grégory Doucet Maire écologiste de Lyon, Samuel Doux Cinéaste, Claire Doyon Cinéaste, Raphaëlle Doyon maîtresse de conférence Paris-8, Jeanne Dressen Réalisatrice, Cécile Duflot Directrice générale d’Oxfam France, Richard Dumy Metteur·euse en scène et acteur·ice et chercheur·euse, Karine Durance Attachée de presse cinéma, Simon Duteil Codélégué général de Solidaires, Annie Ernaux Écrivaine prix Nobel de littérature, Laurent Escure Secrétaire général de l’Unsa, Camille Étienne Activiste pour le climat, Elsa Faucillon Députée PCF, Olivier Faure Premier secrétaire du PS, Léa Filoche Co-coordinatrice de Génération·s, Marine Franssen Cinéaste, Hélène Frappat Écrivaine, Nathalie Garraud Directrice du centre dramatique national des 13 vents, Laurent Gaudé Écrivain, Fabien Gay Sénateur et directeur de l’Humanité, Lisa Giacchero Cinéaste, Guillaume Gontard Président du groupe écologiste au Sénat, Yann Gonzalez Cinéaste, Julien Gosselin Metteur en scène, Pascal Greggory Acteur, Faïza Guène Écrivaine, Murielle Guilbert Codéléguée générale de Solidaires, Rachid Hami Cinéaste, Bérénice Hamidi professeure Université Lyon 2, Benoît Hamon Directeur général de Singa, Ted Hardy-Carnac Cinéaste, Myriam Harir Avocate spécialiste des droits des étrangers, Omid Hashemi performeur et chercheur, François Héran Titulaire de la chaire migrations et sociétés au Collège de France, Clotilde Hesme Comédienne, Anne Hidalgo Maire PS de Paris, Yannick Jadot Sénateur écologiste, Gaëlle Jones Productrice, Élisabeth Jonniaux cinéaste, Valérie Jouve Artiste, Patrick Kanner Président du groupe socialiste au Sénat, Baya Kasmi Cinéaste, Mohamed el Khatib auteur et metteur en scène, Héléna Klotz Cinéaste, Nicolas Klotz Cinéaste, Julia Kowalski Cinéaste, Judith Krivine Présidente du Syndicat des avocats de France, Alice Labadie Distributrice de cinéma, Jean Labadie distributeur de cinéma, Manele Labidi Cinéaste, Mathilde Larrère Historienne, Michel Leclerc Cinéaste, David Lescot Auteur et metteur en scène, Danielle Linhart Sociologue, Benjamin Lucas Député écologiste, Maguy Marin Chorégraphe, Philippe Martinez Ancien secrétaire général de la CGT, Bertrand Mandico Cinéaste, Henry Masson Président de la Cimade, Nicolas Mathieu Écrivain, Patricia Mazuy Cinéaste, Jean-Luc Mélenchon, Co-président de l’institut la Boëtie, Sébastien Menesplier Secrétaire général de la FNME-CGT, Guillaume Meurice Humoriste, Yasmine Modestine Actrice et autrice, Gérard Mordillat Écrivain et cinéaste, Sarah Moon Photographe, Léa Mysius Cinéaste, Corinne Narassiguin Sénatrice socialiste, Arthur Nauzyciel Acteur et metteur en scène, Stanislas Nordey Acteur et metteur en scène, Anna Novion Cinéaste, Erik Orsenna Écrivain et académicien, Mathilde Panot Présidente du groupe France insoumise à l’Assemblée nationale, Caroline Pascal Actrice, Agnès Patron Cinéaste, Patrick Pelloux Urgentiste, Élisabeth Perceval Cinéaste, Antonin Peretjatko Cinéaste, Alexandre Perrier Producteur, Nicolas Philibert Cinéaste, Just Philippot Cinéaste, Michel Pigenet Historien, Ernest Pignon-Ernest Plasticien et académicien, Monique Pinçon-Charlot Sociologue, Éric Piolle Maire écologiste de Grenoble, Marta Ponsa historienne de l’art, Caroline Poggi Cinéaste, Reine Prat Autrice, Gérard Ré Secrétaire confédéral de la CGT, Kim Reuflet Présidente du Syndicat de la magistrature, Philippe Rio Maire PCF de Grigny, Eve Robin Productrice, Johanna Rolland Maire socialiste de Nantes, Axelle Ropert Cinéaste, Pierre Rosanvallon Historien et sociologue, Fabien Roussel Député et secrétaire national du PCF, Michèle Rubirola Première adjointe écologiste de la mairie de Marseille, Katell Quillévéré Cinéaste, Arash Saedi Co-coordinateur de Génération·s, Thomas Salvador Cinéaste, Lydie Salvayre Écrivaine, Pierre Serna Historien, Marion Siéfert Metteuse en scène, Anthony Smith CGT ministère du Travail, Benoît Teste Secrétaire général de la FSU, Bernard Thibault Ancien secrétaire général de la CGT, Pacôme Thiellement Écrivain, David Tion Producteur, Marine Tondelier Secrétaire nationale des Écologistes-EELV, Marie Toussaint Tête de liste des Écologistes aux européennes, Marion Truchaud Cinéaste, Boris Vallaud Président du groupe socialiste à l’Assemblée, Najat Vallaud-Belkacem Présidente de France Terre d’asile, Marie-Christine Vergiat Vice-présidente de la Ligue des droits de l’Homme Virgil Vernier Cinéaste, Marie Vialle Actrice et metteuse en scène, Jean Vigreux Historien, Jonathan Vinel Cinéaste, Benoît Volnais Cinéaste, Bernard Wallet Écrivain et éditeur, Éléonore Weber Cinéaste, Serge Wolikow Historien, Alice Zeniter Écrivaine et cinéaste.

Plus de 1 500 autres citoyen.nes ont déjà signé cet appel. Nous allons publier au fur et à mesure leur nom, pour celles et ceux qui le souhaitent.

11:12 Publié dans Actualités, Point de vue | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : macron, loi immigration, appel | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!