Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

14/02/2025

Le plus petit oiseau du monde, le colibri-abeille habite Cuba

Cuba, Colibri abeille

Cuba, Colibri abeilleLe plus petit oiseau au monde est le colibri-abeille, zunzuncito ( el ave más pequeña del mundo ) en espagnol et bee hummingbird ( the World's Smallest Bird ) en anglais. Le colibri-abeille est à peine plus gros qu'un bourdon avec lequel il est souvent confondu. Le mâle est un peu plus petit que la femelle ne mesurant que 5.5 centimêtres ( environ 2.17 pouces ) de long et pesant seulement 1.95 grammes ( environ 0.07 once ). En comparaison, le colibri géant ( picaflor gigante ) que l'on retrouve dans les Andes mesure environ 21 centimêtres ( 8 pouces et demie ) et pèse 20 grammes ( 0.7 once ), si bien que le colibri-abeille peut se percher sur le bec du colibri géant des Andes. cliquez-ici pour voir un tableau comparatif.

Le nom scientifique du colibri-abeille est Mellisuga helenae en latin et colibri d'Hélène en français. Ce nom lui a été donné en l'honneur d'Hélène Booth, l'épouse d'un ami de Juan Gundlach ( 1810-1896 ), célèbre naturaliste allemand qui a séjourné pendant plusieurs années à Cuba et qui a écrit le premier livre important sur les oiseaux de l'île ( Ornitología Cubana ). Les cubains préfèrent l'appeler zunzuncito, mot espagnol qui veut dire petit zunzun. Zunzun est une onomatopée imitant le bruit fait par le battement très rapide des ailes du colibri. Saviez-vous que le battement des ailes du colibri se fait à une vitesse de 80 battements d'ailes par seconde ?

Le colibri-abeille est une espèce d'oiseau endémique à Cuba, c'est-à-dire qu'elle n'existe qu'à Cuba et nulle part ailleurs. Cuba est vraiment le royaume du plus petit monde puisque c'est là aussi que l'on retrouve la plus petite grenouille au monde ( Sminthillus limbatus ) ainsi que la plus petite chauve-souris papillon au monde ( Natalus lepidus ).

Même si on peut observer le colibri-abeille partout à Cuba, les chances de le voir seront meilleures surtout dans trois régions de l'île. La première région est celle du Parc national de Zapata situé à 180 kilomêtres au sud-ouest de la Havane dans la province de Matanzas. Ce parc est constitué d'une vaste zone de 120 kilomêtres de terres humides remplies de mangroves et de marécages. Il a la forme d'une chaussure d'où son nom de Zapata qui veut dire chaussure en espagnol. C'est aussi l'habitat naturel de 160 espèces d'oiseaux, de 31 sortes de reptiles, de 12 espèces de mammifères et d'une quantité innombrable d'amphibiens, de poissons et d'insectes. La deuxième région est celle de la petite ville historique de Baracoa ( première ville espagnole à Cuba, construite en 1512 ) située sur la pointe sud-est de l'île. Enfin on peut se rendre au sud-ouest de l'île, plus précisément sur l'île de la Jeunesse ( Isla de la Juventud ), anciennement l'île des Pins ( Isla de Pinos ), à ne pas confondre avec l'île des Pins située dans l'océan Pacifique au sud de la Nouvelle-Calédonie.

 

19:34 Publié dans Planète, Science | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cuba, colibri abeille | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

08/02/2025

Homo sapiens, une histoire pleine d’endurance

Pour expliquer les remarquables capacités d’endurance de l’espèce humaine, pourquoi ne pas remplacer une fastidieuse énumération d’éléments physiologiques par le récit de la journée d’un grand adolescent qui vivait il y a 120 000 ans ?

La chasse à l’antilope

Comme chaque année après la saison des pluies, le clan des Bémas était descendu du Rift pour s’installer sur un petit monticule en bordure de la savane. Rien de plus satisfaisant pour les yeux de ces Homo sapiens que de contempler la multitude des troupeaux de buffles et de zèbres, ou de suivre des yeux les cavalcades subites et imprévues des groupes d’antilopes sur la plaine infinie.

L’eau de la source était toujours aussi claire et les rochers disposés au fur et à mesure des précédents séjours avaient transformé l’endroit en un abri sûr et agréable  ; une sorte de villégiature cent vingt mille ans avant notre ère.

Chacun s’activait pour une installation de plusieurs mois et les enfants exploraient les recoins en criant, en se cachant, et en se faisant des farces.

Bul s’étonnait  ; les lieux lui semblaient cette année beaucoup plus petits que dans sa mémoire. C’est vrai qu’il avait grandi soudainement, que l’adolescent grassouillet et indolent de l’année passée avait pris un bon demi-pied en quelques mois et que l’on avait cessé de le considérer comme un enfant.

Bul s’inquiétait ou s’impatientait selon l’humeur du moment : il n’était plus un enfant, mais il n’était pas encore un adulte. Et nul ne peut dire s’il savait ou s’il pressentait que tous les humains passent, ont passé, ou passeront par là ?

La première nuit, il rêva beaucoup dans son petit abri. Il se voyait successivement acclamé ou conspué par ses proches. Saurait-il devenir un homme  ? Pourrait-il, un jour, partir chercher une épouse parmi les clans du voisinage  ? C’est donc le cœur battant qu’il vit venir à lui, au petit matin, le petit groupe des chasseurs.

« — Aujourd’hui Bul, tu vas nous montrer que tu es capable de nourrir le clan !

Vois tout ce gibier, toute cette bonne viande, toutes ces bêtes qui paissent en contrebas.

Tu vas choisir une proie parmi elles, tu la tueras et tu la rapporteras.

Es-tu prêt ? »

Bul, le cœur prêt à éclater et les jambes flageolantes, s’empressa d’acquiescer.

« — Ne choisis pas une bête trop grosse. Pense que tu devras la charger sur tes épaules pour nous la rapporter. Ne fais surtout pas comme ce présomptueux de Bô avec son superbe mâle. Il est revenu tellement épuisé de sa chasse qu’il a déliré pendant trois jours et qu’il en est resté un peu fêlé. Encore qu’il ait su en tirer profit en inventant des histoires surprenantes sur les étoiles qui traversent le ciel de nos nuits et sur la foudre qui nous a apporté le feu.

Pense aussi à bien remplir ta gourde et à boire abondamment à la source avant de partir.

Va, prépare-toi maintenant et ramène-nous de quoi fêter ton passage à l’âge adulte ! »

Voilà donc le jeune Bul, armé d’une sagaie, sa grosse gourde en peau serrée contre le torse, qui cherche des yeux parmi les bêtes du voisinage, l’antilope qui conviendra à sa chasse. Là-bas, il distingue un beau mâle dans un petit groupe aux cornes élancées et il se dirige à petite foulée dans sa direction.

Pour nous qui, cent vingt mille ans plus tard, assistons à son départ, il peut sembler illusoire d’espérer atteindre seul, à pied, et avec une simple sagaie, un animal capable de distancer en quelques secondes n’importe quel chasseur. Et pourtant nous le suivons mentalement en regrettant pour lui qu’un arc ne soit pas à sa portée, et en souhaitant qu’une circonstance imprévue mettra la bête à portée de sa lance.

Que fait-il ce benêt  ? Ne voit-il pas qu’en s’avançant délibérément sur le mâle, il va effrayer toute la harde  ? Et voilà  ! Plus d’antilopes  ! Elles se sont égayées et nous les retrouvons à deux cents toises, à le surveiller tout en broutant.

Ce jeune Bul n’a pas l’air d’être découragé pour autant. Le voici qui se dirige obstinément et à petite foulée vers la bête qu’il a choisie. Et comme nous l’avions prévu, voici l’animal qui prend rapidement le large pour s’arrêter à bonne distance.

Cela n’aura donc pas de fin ?

Apparemment non, le chasseur en herbe continue sa course. L’antilope repart bientôt en cherchant à se fondre parmi son groupe, mais l’obstiné persiste, ne change pas de victime et continue sans se lasser à courir régulièrement à sa poursuite.

Ce jeu devient lassant, alors détournons-nous un instant pour porter notre attention sur la foulée du jeune Bul. Son pied ne claque pas sur le sol, il semble s’y enrouler avec souplesse. Comme nous avons le temps pendant que la chasse répète les mêmes scènes, examinons de plus près l’extrémité des membres inférieurs de cet humain opiniâtre. Contrairement aux antilopes, aux buffles et autres zèbres qui suivent de loin la progression du jeune homme, il ne court pas sur des sabots rigides. Sa plante des pieds, au contraire, contient un lacis de veines remplies de sang que chaque foulée comprime comme un cœur auxiliaire bien utile pour une course soutenue.

Tiens, tiens  ! L’antilope semble ne pas prendre beaucoup de large depuis quelque temps. Pourtant, le jeune chasseur ne faiblit pas malgré son corps couvert de sueur. Il court toujours au même rythme en buvant régulièrement de petites lampées à sa gourde.

Il est temps maintenant de nous interroger sur cette sueur, sur cette perte d’eau que compense le recours fréquent à la gourde. Si notre jeune chasseur sue abondamment, l’antilope a, par contre, le poil toujours sec malgré sa fuite prolongée. Rares sont, en effet, les mammifères capables de suer et si parmi les exceptions il y a le cheval, je me demande parfois si les parieurs du dimanche s’aperçoivent que leurs champions terminent leur course couverts de sueur.

Prenez votre chien  ; il ne sue pas, il halète. Il se sert de sa langue pour éliminer son surplus de calories, mais c’est au détriment de sa discrétion  ; un chien qui halète dans la nuit s’entend de loin savaient les militaires qui instruisaient aux techniques d’approches, lors des conflits d’il n’y a pas si longtemps.

Mais nous sortons du sujet, revenons plutôt à nos antilopes.

Alors que le chasseur est rafraîchi par sa sueur, l’antilope, poursuivie sans relâche, n’arrive pas à éliminer son surcroît de chaleur.

La distance diminue maintenant entre le coureur et sa proie. L’animal semble flageoler sur ses pattes, s’arrête de plus en plus fréquemment, pour finalement se figer, comme incapable de bouger.

Le chasseur ignore probablement le mécanisme qui permet la régulation de la chaleur dans un organisme en mouvement. Il ne sait pas que l’antilope est sur le point de mourir d’hyperthermie. Ce qu’il sait, c’est qu’on lui a appris qu’il doit boire pour que l’eau qui s’évapore de son corps le rafraîchisse et lui permette de courir pendant très longtemps sans subir le sort de l’animal traqué.

Le jeune Bul a chargé sa proie sur ses épaules et repart maintenant en direction de son clan.

Mais il n’a pas fait quelques centaines de toises qu’il est accueilli par les chasseurs qui l’acclament en poussant des cris de joie. Il est des nôtres maintenant !

Le débutant ignore qu’il a été surveillé de loin pendant toute sa course par des hommes aguerris capables de repousser ensemble de nombreux fauves. Pas question, en cette époque lointaine où l’Humanité ne comprenait que quelques dizaines de milliers de sapiens, de mettre en péril un individu, de l’exposer aux risques des prédateurs, comme ces lionnes qui encerclent un zèbre à quelque distance de là.

Pour le moment Bul savoure les compliments de ses aînés, il s’est comporté à la perfection et les félicitations ne lui sont pas ménagées.

Le repas, ce soir, marquera l’entrée d’un jeune homme dans le monde des adultes. Chacun s’y prépare avec joie et s’interroge à l’avance sur le récit que Bô, le fêlé, inventera pour la circonstance. Depuis la dernière fête, les femmes le tiennent en haute estime. Il faut dire qu’il a conté une histoire où le clan qui survivait était celui qui nourrissait en priorité les femmes enceintes. Depuis, la grande Gea scande régulièrement pour rappeler à l’ordre les oublieux : «  Mères bien nourries donnent de beaux et vigoureux enfants » !

Mais ce soir, la nourriture ne manque pas. Pour fêter son arrivée parmi eux, les chasseurs ont déjà montré à Bul comment rabattre quelques bêtes vers le rocher où deux des leurs se dissimulaient.

Les morceaux de viandes sont débités, une grande broche tourne doucement au-dessus des braises et les enfants contemplent en rêvant l’ascension d’escarbilles rougeoyantes dans la nuit étoilée.

 

16:29 Publié dans Connaissances, Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : homo sapiens | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

26/01/2025

BIOGRAPHIE D'EDY LAMARR, ACTRICE ET SCIENTIFIQUE

hedy lamarr.jpg

Fille d'un riche banquier viennois, Hedy Lamarr (de son vrai nom Hedwig Eva Maria Kiesler) naît le 9 novembre 1914 dans la capitale autrichienne. L'éducation est confiée à un précepteur dès l'âge de quatre ans, excelle six ans plus tard au piano, dans la danse, maîtrise quatre langues.

Remarquée par sa beauté, elle se présente aux portes d'un studio de cinéma viennois pour aider financièrement ses parents. Commence alors une carrière dans le cinéma. Dans le film Extase, sorti en 1933, Hedy Lamar campe son rôle le plus connu. Nue, elle simule un orgasme pour la première fois sur grand écran. Sa réputation de femme sulfureuse ne la quittera plus.

La même année, elle épouse Friederich Mandl, un marchand d'arme prolifique. Bien que malheureuse en ménage, Hedy Lamar côtoie le monde de l'armée par le biais de son mari. Un épisode déterminant de sa vie qui nourrira de longues conversations autour des missiles radioguidés qui donnera naissance à une invention visionnaire. Elle traverse l'Atlantique en 1937.

Là, elle devient Hedy Lamarr et déploie ses talents d'actrice dans H. M. Pulham, Esq. (1941) et Tortilla Flat, Elle lance sa propre société de production en 1946 grâce à laquelle elle interprète son plus beau rôle, dans The Strange Woman (1946, Le Démon de la chair). Trois ans plus tard, elle revenient aux clichés exotiques dans Samson and Delilah (1de Cecil B. DeMille, qui lui offrira ainsi son plus grand succès commercial.

Réputée comme l’une des plus belles femmes du monde, elle est aussi considérée comme une croqueuse d’hommes, et enchaîne les histoires d’amour.

Un pianiste et une actrice, parents du Wi-Fi

À l'occasion d'une soirée mondaine Hedy Lamarr rencontre le pianiste George Antheil. Tous les deux discutent longuement de l'armement, un sujet d'Hedy maîtrise parfaitement et qui passionne George Antheil. Nous sommes en 1941 et la seconde guerre mondiale ravage l'Europe. George et Hedy imaginent ensemble un système de cryptage des communications applicables aux torpilles radioguidées trop souvent détournées.

Le système est basé sur un émetteur-récepteur qui permet à la torpille de changer de fréquence de transmission pour ne pas être détectée par les ennemis. Ce principe de transmission régit toujours nos technologies modernes sans fils comme les GPS, les communications militaires.

Une reconnaissance tardive

Leur invention passe totalement inaperçue et c'est seulement 21 ans plus tard, avec le progrès électronique, que l'armée américaine y voit une utilité. Aujourd'hui, la plupart des téléphones portables utilisent le système pensé par le duo Lamarr-Antheil.

Elle s'éteint le 19 janvier 2000, près d'Orlando (Floride).

hedy lamarr.jpgPodcast de l'article à écouter}}}

 

Diego DIAZNombre de pages : 13220 €
Format(s) : Papier EPUB PDF

 

 

11:37 Publié dans Cinéma, Connaissances, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : edy lamarr, actrice, scientifique | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

20/01/2025

La doctrine Monroe, de la déclaration d’indépendance à l’interventionnisme

doctrine Monroe.jpg

Formulée en 1823 par le président américain James Monroe, la doctrine dite « Monroe » a initialement affirmé l’indépendance des Amériques face aux ingérences européennes. Mais cette doctrine a évolué au fil des siècles, devenant un outil d’expansion et d’interventionnisme.

Les principes fondateurs

Le message est clair, les États-Unis considèrent les Amériques (Nord et Sud) comme une sphère d’influence exclusive, fermée à toute nouvelle colonisation européenne. Ce principe, connu comme celui de la non-colonisation, est complété par une règle de non-ingérence mutuelle : en échange de cette reconnaissance, les États-Unis s’engagent à ne pas intervenir dans les affaires des puissances européennes.

Cette position repose sur un double fondement : d’une part, le souci de protéger les nouvelles républiques d’Amérique latine contre une recolonisation européenne  ; d’autre part, l’idéal isolationniste exprimé par George Washington, qui appelait à éviter les « enchevêtrements étrangers  ».

Ce principe vise ainsi à garantir la paix et la sécurité des États-Unis tout en affirmant la volonté de rester à l’écart des conflits européens. Mais cette doctrine s’est rapidement transformée en un instrument d’hégémonie américaine.

Un outil d’expansion et d’intervention

Au XIXe siècle, la doctrine Monroe a été mobilisée pour justifier l’expansion territoriale des États-Unis. Sous l’influence de la notion de « destinée manifeste », les Américains considéraient qu’ils avaient une mission civilisatrice et le devoir d’étendre leur modèle politique et économique. Cette vision a conduit à l’annexion de territoires comme la Floride, le Texas, la Californie et d’autres régions issues de la guerre contre le Mexique.

Avec le corollaire Roosevelt, introduit par le président Theodore Roosevelt au début du XXe siècle, la doctrine Monroe a servi à justifier les interventions américaines en Amérique latine. Roosevelt ajoutait que les États-Unis avaient le droit d’intervenir pour prévenir toute instabilité susceptible de menacer leurs intérêts. Cette posture a entraîné de nombreuses interventions militaires et politiques dans des pays comme Cuba, le Nicaragua ou la République dominicaine.

Pendant la guerre froide, la doctrine Monroe a été utilisée pour justifier la lutte contre les communistes en Amérique latine. Les États-Unis ont soutenu des régimes sanglants pour contrer l’influence soviétique, comme au Chili ou au Nicaragua.

Une doctrine toujours d’actualité ?

Au XXIe siècle, la doctrine Monroe continue d’influencer la politique étrangère des États-Unis, mais son interprétation varie selon les administrations. En 2013, sous la présidence d’Obama, le secrétaire d’État John Kerry a déclaré que « l’ère de la doctrine Monroe est révolue  », ce qui était un changement de ton vers un partenariat égalitaire avec l’Amérique latine. Peu de répercussions concrètes ont suivi cette annonce. Quelques années plus tard, la doctrine servait à D. Trump pour justifier des sanctions et des menaces d’intervention militaire, notamment contre le Venezuela.

En dépit des évolutions, la doctrine Monroe reste un symbole de la politique étrangère américaine, entre isolationnisme, expansionnisme et interventionnisme.

Le corollaire Roosevelt


Ajouté en 1904, le corollaire Roosevelt affirme que les États-Unis ont le devoir d’intervenir en Amérique latine pour maintenir l’ordre et protéger leurs intérêts. Cette réinterprétation de la doctrine Monroe a justifié des dizaines d’interventions armées.

Les critiques de la doctrine Monroe

Beaucoup d’États d’Amérique latine considèrent la doctrine Monroe comme une justification d’un « impérialisme américain ». Cette critique est alimentée par les nombreuses interventions armées et le soutien à des dictatures dans la région, au nom de la sécurité nationale américaine. Sous l’administration Trump, cette posture interventionniste a parfois été étendue à des thèmes connexes, comme les tensions avec le Canada ou l’intérêt renouvelé pour des infrastructures stratégiques telles que le canal de Panama, perçues comme essentielles à la sécurité nationale et à l’influence économique des États-Unis.

Source Liberté Hebdo

 

13:47 Publié dans Actualités, Connaissances, International | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : usa, doctrine monroe | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!