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21/08/2007

IlRosso chez les rouges....(1) (témoignage)

b149bc5584b20b06b0fede7f98f8bf80.jpgPassant actuellement un mois en chine, je me suis retrouvé hier par hasard à la ceremonie d'inauguration d'un nouveau musée dans le Sichuan dans la ville d'où est partie la longue marche... Bon un musée flambant neuf et honnêttement très beau tout à la gloire de l armee rouge...

Des discours officiels, la tele chinoise etaient la tout un tas d habitants de la ville deguises a la tibetaine etc....

Un truc je ne vous dis pas....

Honnetement j en suis reste bleuffe....Des drapeaux rouges partout...Des filles plus belles les unes que les autres dans leurs costumes...

Efin, j ai pu approcher de pres des officels du [parti mre faire prendre en photo a cote d eux etc...

Un regal...

Ceci dit, mis a part cette ceremonie, je suis chaque jour d 'avantage sideré par ce pays...

La Chine connait jusaue dans des villes situees a 4300 m d altitude au fin fond du SIchuan une croissance economique vertigineuse...

Je croyais les camnpagnes totalement deconnectees de ce qui se passe a Beijing ou Shangai ou la cela frise la dementiel absolu mais quenini...Des chantiers partout..Des routes autotrouters chemins de fers hpotiaux universites partout partout...

De l'énergie solaire la aussi partout ou presque...Un nombre incalculable de vehicules elctriaues qui a Pekin sont plus nombreux que ceux qui marchent a l essence..D ailleurs j'ai pu admirer Pekin sous un magnigfique ciel bleu au passage...

Un artisanat a vous couper le souffle..Zero insecurite...Une gentilesse des chinois et chinoises admirable...

Beaucoup plus de gens que je ne le croyais parlent anglais correctement....

874f3ba76c50375bb8297f099e25060e.jpgUn cout de las....Un paquet de clopes peut se trouver a 0.3 euros par exemple, une nuit d hotel a 1.5 euro etc....Un tiket de bus a PEkin coute 0.1 euro ....Un bon repas entre 1 et 3 euros...une bierre d un demi litre a 0.3 euros...

Bref....avec un salaire de 200 euros par mois ce qui est la moyenne a Pekin on vit tres largement m,ieux qu avec 1000 euros a Paris...Y a pas photo un dizieme de seconde...

Une pauvrete finalement pas aussi forte que je ne le pensais....Ce qui m a le plus contrarie ce sont les riches plutot que les pauvres, car ils adorent visiblement etaler leur reussite sociale dans des bagnoles luxueuses etc...

Bref un pays siderant, magnifique, des villes d une modernite siderante, des campagnes qui elles aussi se developpent .....

Des gens que l on sent heureux....( à part surement les migong...)

Mais le summum de ce qui m a enerve et hallucine c est la partie teibataine....Les lama sont petes de tunnes ... Se construisent des nouveaux temples siderants, roulent pour certains en 4*4 a 40000 euros, ont tous le portable à la ceinture et pouent a 4 km ;le buisness...

Ils passent partout et raquettent tout le monde....gagnent pour les plus mal payes 500 euros/mois soit 5 fois plus que un pauvre chinois....

Bref....j ai emmagasine un max de connaissances sur le communisme chinois qui, il faut le dire ne correspond pas tout a fait a l image vehiculee deci dela...

Mais pour vous donner quelques chiffres a vous faire tomber par terre, sachez qu'à Shangai il se termine actuellement un gratte ciel par jour, que pres des 2/3 des grues de la planete en activite sont en chine, etc....que le nbre de voitures vendues a ete multiplie par 4 ces 4 dernieres annees et vient de depasser les 8 millions de vehicules vendus annuellement etc...

Enfuin le chiffre qui tue.Le petit livre rouge en francais ne coute qu un euro bien negocie sur le marche....

Il raconte entre autre qu il faut savoir faire tous les efforts possibles pour developper le parti communiste....

IlRosso....

PS : En une journee au fait vous pouvez trouver un job de prof de francais a PEkin ou dans d autres grandes villes pour environ 1000 euros par mois ce qui avec plus de 3 mois de vacances annuelles vous garanti une vie de pacha...



De : IlRosso..
mardi 21 août 2007

18:00 Publié dans Planète | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chine, témoignage | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

19/08/2007

Les banques centrales sont au coeur de la crise

Un entretien avec Denis Durand, économiste, auteur d’Un autre crédit est possible aux éditions du Temps des cerises.

793f52b6d24eb96ce82d4a51a6ccb892.jpgQuelles sont les causes de la crise boursière que nous connaissons ?

Denis Durand. Les causes sont toujours multiples mais un élément est déterminant, c’est l’inflation financière qui domine la marche de l’économie mondiale depuis plus de trente ans. C’est à la fin des années soixante-dix que les banques centrales et les politiques économiques ont déclenché une expansion et une prise de pouvoir des marchés financiers. C’est cela qui est à la base du pouvoir des actionnaires sur la gestion des entreprises et des politiques néolibérales pratiquées par la quasi-totalité des gouvernements. Cette expansion financière a pris des dimensions sans précédent dans les années quatre-vingt-dix, au moment de la spéculation sur la nouvelle économie qui a débouché sur le krach du printemps 2000. Ce krach a très partiellement purgé l’inflation financière, mais l’argent qui servait à faire gonfler la Bourse n’a pas totalement disparu. Il s’est reporté en partie sur l’immobilier et c’est la cause principale de la spéculation immobilière un peu partout depuis cette époque.

D’où vient cette spéculation ?

Denis Durand. Ce sont des opérateurs qui veulent un rendement toujours plus élevé pour leurs placements. Pour satisfaire leurs appétits, ils ont fondu sur l’immobilier, les LBO, l’Asie, les fusions d’entreprises, les « subprimes »… On est toujours, malgré les crises successives, dans cette suraccumulation de capital financier qui demande toujours plus de profits et ne pourra jamais en obtenir autant qu’elle le désire parce que les richesses réelles créées ne croissent pas suffisamment vite. On ne dépense pas assez pour les hommes, les salaires, la formation, les services publics…

Est-ce que ça veut dire qu’on va obligatoirement vers un nouveau krach ?

Denis Durand. La récession de 2000 a permis de purger en partie seulement la suraccumulation de capital. On va donc vers une nouvelle accumulation d’exigences financières qui ne pourront pas être satisfaites et donc de la destruction de capital, des krachs, de la récession. Très certainement une explosion du chômage un jour dans les pays occidentaux. Est-ce que c’est pour tout de suite ? C’est impossible à dire. Les précédents cycles de l’économie mondiale ont duré dix ans. Les turbulences actuelles se présentent dans une conjoncture économique apparemment excellente. Une croissance mondiale très forte. Les derniers chiffres ne sont pas bons pour la zone euro, mais au total la conjoncture est relativement bonne. Ça ne durera pas éternellement et ça peut se dégrader très vite. Si on a l’accumulation financière et en plus des difficultés de croissance réelle, on aura des phénomènes brûlants.

Les banques centrales réagissent en injectant des milliards sur le marché. Est-ce une bonne méthode ?

Denis Durand. Les banques centrales sont absolument au coeur de tout le dispositif. Parce que, pour faire gonfler les marchés financiers, il faut de l’argent. Un spéculateur ne travaille jamais avec son propre argent mais avec l’argent qu’il a emprunté aux banques.

Cette quantité d’argent mise à la disposition des économies et donc aujourd’hui des marchés financiers, c’est le rôle de la banque centrale de les réguler…

Denis Durand. Aujourd’hui, les banques centrales sont devenues l’otage de l’inflation financière qu’elles ont elles-mêmes déclenchée. Les banques savent que « l’exubérance irrationnelle des marchés financiers » peut conduire à des catastrophes. En juillet et août, quand Jean-Claude Trichet a dit que la BCE allait augmenter ses taux d’intérêt ou quand Ben Bernanke a dit que la FED (réserve fédérale américaine) n’allait pas baisser les siens, ils ont cherché à freiner l’expansion financière exagérée. Et ce faisant, ils ont probablement contribué à précipiter la crise. Quand ils ont vu les accidents sur les marchés, ils ont réagi en injectant de l’argent sur les marchés. C’est contradictoire avec les discours tenus jusque-là…

Justement, il y a un débat. Faut-il baisser ou maintenir les taux d’intérêt ?

Denis Durand. Ce débat révèle les contradictions dans lesquelles les banques centrales se trouvent et l’hypocrisie de leurs discours. Elles passent leur temps à dire qu’elles combattent l’inflation. Mais leur seul objectif est de sauver la mise des marchés financiers. Chaque fois qu’un signal d’alarme s’allume pour les spéculateurs, elles sont là avec des liquidités. La BCE a prêté plus de 200 milliards d’euros aux banques sans aucune difficulté. Son objectif est d’éviter la destruction des profits financiers et en même temps elle sait qu’à long terme l’inflation financière est insoutenable. Les banques centrales sont prises dans cette contradiction.

Elles vont avoir une politique très dure pour l’économie réelle, en maintenant ou en haussant les taux d’intérêt, avec des effets négatifs sur l’investissement, surtout pour les petites entreprises, sur les capacités d’emprunt des particuliers et sur les finances publiques. Donc l’économie réelle va souffrir. Cela donne du poids aux arguments de ceux qui disent qu’il faut changer les priorités des politiques monétaires : l’argent doit être moins orienté vers la spéculation financière. Il faut qu’on l’assèche et qu’en revanche on donne plus de facilité aux projets qui développent l’emploi, les nouvelles technologies, la formation. Cela veut dire une politique monétaire sélective en faveur de l’emploi et contre la spéculation. Il faudra en passer par là pour désamorcer la crise financière. C’est un choix politique de rompre avec les priorités suivies jusqu’à présent. Sinon, au mieux, on reportera les échéances. La fébrilité des banques centrales montre combien elles ont peur de perdre le contrôle de la situation.

Entretien réalisé par Olivier Mayer, pour l'Humanité

11:30 Publié dans Economie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bourse, banque centrale, crise | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

13/08/2007

LE DESSIN DU MOIS D'AOUT

Dessin de Piem 64b0a720b283671d81a7c52f31bf4caf.jpgpublié par TV5 Europe

23:32 Publié dans Le dessin du mois | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Sarkozy, vacances, richesse | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

07/08/2007

ENTRETIEN AVEC AVRAHAM BURG

Quand l'ancien président de la Knesset attaque le sionisme et compare Israël à L'Allemagne de 1933..."

A l’occasion de la parution du livre du député travailliste Avraham Burg

5d1a33ba7e12a889fdd0c1c0d66092b6.jpgAvraham Burg est le fils de Yossef Burg, qui fut l’un des leaders du PNR (Parti National-Religieux). Lui-même a continué la tradition familiale d’engagement dans la vie politique, mais il s’est dirigé vers le parti travailliste. La Kippa sur sa tête ne le gênait pas.

Mais Avraham (Avrom ainsi qu’on l’appelle) n’est pas bien dans sa peau. Il le dit et le publie dans un livre. Pour lui, le rêve sioniste s’est effondré. Il a renouvelé son passeport étranger, et prend une position défaitiste assez révoltante, digne d’un enfant de la bourgeoisie locale attiré par le monde Goy et ses attraits. Il prône une position d’extrême gauche, toute d’ouverture vers les Arabes, et est très actif en leur faveur.

Erets Israël, sa spiritualité et sa Tora ? Cela n’a jamais été son centre d’intérêt. Il restait le côté matériel de cette expérience : il est très conscient que dans ce domaine, d’autres nations réussissent beaucoup mieux… Les résultats sont très piteux, Avrom.

Quelques extraits d’une interview publiée dans Haarets sous le titre fort évocateur de « Quitter le ghetto sioniste » par Ari Shavit - texte repris du site www.upjf.org.

- Avrom Burg, j’ai lu votre nouveau livre, «Vaincre Hitler», comme une séparation d’avec le sionisme. Ai-je tort ? Êtes-vous encore sioniste ?

« Je suis un être humain, je suis un Juif et je suis un Israélien. Le sionisme a été l’instrument qui m’a fait passer de la condition juive à la condition israélienne. Je crois que c’est Ben-Gourion qui a dit : le mouvement sioniste est l’échafaudage utilisé pour la construction d’une maison, après la création de l’Etat sioniste, il devra être démonté. »

- Cela veut-il dire que vous ne considérez plus la notion d’Etat juif comme acceptable ?

« Elle ne peut plus marcher. Définir l’Etat d’Israël comme un Etat juif, c’est la clé de sa fin. Un Etat juif : c’est de l’explosif. C’est de la dynamite. »

- Devons-nous amender la Loi du Retour ?

« Nous devons entamer la discussion. La Loi du Retour est une loi apologétique. Elle est l’image inversée d’Hitler. Je ne veux pas qu’Hitler définisse mon identité. »

- L’Agence Juive doit-elle être dissoute ?

« Dans le passé, quand j’étais président de l’Agence Juive, j’ai suggéré de changer son nom d’Agence Juive pour la Terre d’Israël, en celui d’Agence Juive pour la Société israélienne. Il y a place pour des moyens philanthropiques. Mais au centre de son expérience, elle doit s’occuper de tous les citoyens d’Israël, y compris des Arabes. »

- Vous écrivez dans votre livre que, si le sionisme est un sionisme catastrophique, alors vous ne serez plus seulement post-sioniste, mais antisioniste. Et j’observe que, depuis les années 1940, l’élément catastrophique a été inséparable du sionisme. Il s’ensuit que vous êtes antisioniste.

« Quand j’étais enfant, j’étais un Juif, ou, dans le langage qui prévalait alors : un garçon juif. Je fréquentais un 'Héder [école juive]. J’étais éduqué par d’anciens étudiants de Yéchiva. Par la suite, durant la majeure partie de ma vie, j’ai été un Israélien. Le langage, les signes, les goûts, les lieux. Tout. Aujourd’hui, cela ne me suffit pas. Dans ma situation présente, je suis au-delà de l’Israélien. Des trois identités qui me composent – humaine, juive, et israélienne -, je perçois que l’élément israélien dépossède les deux autres. »

- Face à cela, votre attitude est conciliatrice et humaniste. Mais, outre cette approche, vous développez une attitude très dure à l’égard de l’israélité et des Israéliens. Vous dites des choses terribles à notre propos.

« Je pense que j’ai écrit un livre d’amour. L’amour fait mal. Si j’écrivais sur le Nicaragua, cela me serait égal. Mais je viens d’un lieu de terrible souffrance. Je vois mon amour se flétrir sous mes yeux. Je vois ma société, l’endroit où j’ai été élevé et mon foyer, en cours de destruction. »

- Amour ? Vous écrivez que les Israéliens ne comprennent que la force. Si quelqu’un s’aventurait à écrire que les Arabes ne comprennent que la force, ou que les Turcs ne comprennent que la force, il serait immédiatement condamné comme raciste. Vous dites qu’Israël est un ghetto sioniste, un lieu d’impérialisme et de brutalité, un pays qui ne croit qu’en lui-même.

a9ad46592675d92df6aa5da272b3be5b.jpg« L’occupation est une toute petite partie du problème. Israël est une société apeurée. Pour chercher la source de l’obsession de la force et l’éradiquer, il faut s’occuper des peurs. Et la méta-peur, la peur primordiale, ce sont les six millions de Juifs qui ont péri dans l’Holocauste. »

- C’est la thèse du livre. Vous n’êtes pas le premier à la proposer, mais vous la formulez de manière très intense. Nous sommes des estropiés psychiques, prétendez-vous. Nous sommes saisis par la terreur et la peur, et nous recourons à la force parce qu’Hitler nous a causé un profond dommage psychique.

« Oui. »

- Eh bien, je vous rétorque que votre description est faussée. Ce n’est pas comme si nous vivions en Islande, tout en imaginant que nous sommes environnés de nazis qui, en réalité, ont disparu il y a soixante ans. Nous sommes environnés de véritables menaces. Nous sommes un des pays les plus menacés au monde.

« Le véritable désaccord israélien, aujourd’hui, est entre ceux qui croient et ceux qui ont peur. La grande victoire de la droite israélienne dans le combat pour gagner l’âme politique israélienne réside dans la manière dont elle l’a presque totalement imprégnée d’une paranoïa sans limites. Je reconnais qu’il y a des difficultés. Mais sont-elles absolues ? Tout ennemi est-il Auschwitz ? Le 'Hamas est-il un fléau ? »

- Pendant que nous parlons, Ahmadinejad affirme que nos jours sont comptés. Il promet de nous éradiquer. Certes, il n’est pas Hitler, mais il n’est pas un mirage non plus. Il constitue une vraie menace. Il est le monde réel, un monde que vous voulez ignorer. Dans votre livre vous faites les questions et les réponses. Par exemple, vous écrivez : « Je sens très fort qu’il y a pas mal de chances qu’une future Knesset d’Israël… interdise les relations sexuelles avec des Arabes, recourre à des mesures administratives pour empêcher les Arabes d’employer des Juifs, des femmes et des ouvriers juifs, à des tâches de nettoyage… comme les Lois de Nuremberg… Tout cela se produira, et cela se produit déjà. » N’êtes-vous pas allé trop loin, Avrom ?

c5f09d46f43a2a3a955ba85552ae412b.jpg« Je pense que nous sommes une société qui, dans sa tête, vit par l’épée… Ce n’est pas fortuitement que je fais la comparaison avec l’Allemagne, parce que notre sentiment d’être obligés de vivre à la pointe de l’épée provient de l’Allemagne. Ce dont ils nous ont privés durant les 12 années de nazisme nécessite une très grande épée. Voyez la barrière. La barrière de séparation est une barrière contre la paranoïa. Et elle est née dans mon milieu. Dans mon école de pensée, avec mon ‘Hayim Ramon. Quelle est l’idée sous-jacente à cela ? Que je construirai un grand mur et que le problème sera résolu, parce que je ne les vois plus [les Palestiniens]. Vous savez, le parti travailliste a toujours vu le contexte historique et constitué une culture de dialogue, mais ici, nous avons une terrible étroitesse d’esprit. La barrière délimite physiquement la fin de l’Europe. Elle dit que c’est ici que finit l’Europe. Elle dit que vous êtes le bastion avancé de l’Europe et que la barrière vous sépare des barbares. Comme le mur romain. Comme la Muraille de Chine. Mais c’est extrêmement pathétique. Et c’est un acte de divorce d’avec la vision de l’intégration. Il y a quelque chose de très xénophobe dans ce processus. D’extrêmement fou. Et cela se produit précisément à une époque où l’Europe elle-même, et le monde avec elle, a progressé de manière extrêmement impressionnante en intégrant les leçons de l’Holocauste, et a provoqué une avancée majeure dans le comportement normatif des nations. »

La vérité, c’est que vous êtes un européiste notoire. Vous vivez à Nataf, mais vous êtes entièrement de Bruxelles [en tant que siège du Parlement européen]. Le prophète de Bruxelles.

«  Tout à fait. Tout à fait. Je considère l’Union européenne comme une utopie biblique. Je ne sais pas combien de temps cela tiendra, mais c’est stupéfiant. C’est entièrement juif. »

- Et cette admiration que vous exprimez envers l’Europe n’est pas accidentelle, parce que l’un des points fascinants de votre livre, c’est que le Sabra Avrom Burg tourne le dos à son identité de Sabra et se rallie très profondément à une sorte de romantisme yekke [allusion aux Juifs d’origine allemande, ainsi surnommés]. L’Israël sioniste donne, dans votre livre, l’impression d’être un vulgaire baron, tandis que la Communauté Juive allemande est l’idéal et le comble de la perfection.

18:50 Publié dans Entretiens | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Iraël, Nazisme, Allemagne, sionimse, Avraham Burg | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!