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08/11/2007

LU DANS LA PRESSE

a4d66b5ddbc2042a33730933921a0569.gifMARTIN HIRSCH

Avant-hier, devant des députés réunis en commission, Martin Hirsch, haut-commissaire aux Solidarités actives, a admis que seulement la moitié des bénéficiaires du RMI sont inscrits à l’ANPE afin de « ne pas alourdir les statistiques ».

 

« Effectivement, si la moitié seulement des allocataires du RMI sont inscrits à l’ANPE, c’est aussi qu’on leur demande de ne pas s’y inscrire pour ne pas alourdir les statistiques ». « De ce fait, il n’est jamais question pour eux d’accompagnement professionnel. Cela est totalement inacceptable. »

  « Et cela va changer ? »

UN CADEAU FAIT AUX PLUS FORTUNES (1)

Sous l’effet de ces mesures (fin des droits de successions), ce sont désormais 95 % des successions qui échapperont à l’imposition …contre 89 % jusqu’à présent.

En effet, le montant moyen net transmis s’élevant à quelques 100 000 €, compte tenu des abattements qui existaient avant la réforme, la grande majorité des héritiers ne payait déjà aucun droit.

Ce cadeau fiscal n’est donc généreux qu’en apparence puisqu’il profitera dans les faits aux successions les plus élevées, donc aux personnes les plus aisées…

# Source : Direction générale des impôts

(1)   – Article publié dans Télé-Loisirs

« Tiens donc ! » 

Ils ont osé le dire

MARC BLONDEL ANCIEN SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE FORCE OUVRIÈRE « Denis Gautier- Sauvagnac est pris les mains dans la confiture et cela se retourne contre les syndicats, je trouve cela complètement aberrant. » l

Le leader syndical, désormais retraité, parle d’or.

CONDOLEEZZA RICE SECRÉTAIRE D’ETAT AMÉRICAINE

« Les États-Unis vont devoir réexaminer leur aide au Pakistan, mais nous gardons des intérêts antiterroristes (au Pakistan) et nous devons continuer à protéger les États-Unis. » l Les États-Unis ont accordé quelque 11 milliards de dollars au Pakistan en aide financière et militaire depuis 2001, la plus grosse partie étant destinée à la lutte antiterroriste.

L’attachement aux droits de l’homme a ses raisons que le coeur ne connaît pas…

JOSEPH CRESPO, PRÉSIDENT DE LA CFTC :

« C’était une forme d’ouverture qui visait à montrer que si le fondement de la CFTC est la morale sociale chrétienne, nos gars ne vont pas forcément à la messe. » l

En juin 2006, le congrès des métallos de la centrale chrétienne se termina par un gigantesque gâteau d’où est sortie une femme… entièrement nue !

EMMANUEL TODD, HISTORIEN ET DÉMOGRAPHE :

« Nous avons un président extrêmement agité. Sarkozy est en passe de devenir l’Ahmadinejad [président iranien] français ; c’est Sarkozynejad. » l

Le nucléaire en plus.

DOMINIQUE BARELLA, MAGISTRAT :

« Rachida Dati sort le hachoir, comme un boucher qui fait de la découpe sans savoir quel morceau il veut découper. »

Mauvais remake de Massacre à la tronçonneuse.

19:50 Publié dans Cactus | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Presse, Martin Hirsh, Rachida Dati, Emmanuel Todd | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

28/10/2007

GUERRE CIVILE ESPAGNOLE : LA POLEMIQUE

b35b1202d3056a42f26de13931b97c61.jpgBien loin des foules attendues, ce sont finalement quelque 30 000 fidèles qui ont assisté à la messe de béatification célébrée place Saint-Pierre par le représentant du pape, le cardinal portugais José Saraiva Martins.

Pas moins de 498 religieux ayant trouvé la mort lors de la guerre civile espagnole (1936-1939) ont accédé au statut de « martyrs », ce qui en fait la béatification de masse la plus importante de l'histoire de l'Église.

Le pape Benoît XVI, qui n'a fait aucune allusion aux circonstances ayant entouré leur mort, leur a rendu un vibrant hommage lors de l'angélus, les présentant comme « ces témoins héroïques de la foi qui, motivés exclusivement par l'amour du Christ, ont payé de leur sang leur fidélité au Christ et à son Église ».

Les historiens estiment à environ 7000 le nombre de religieux et de religieuses espagnols tués à l'époque par des sympathisants républicains, qu'animaient de fortes convictions anticléricales.

La guerre civile espagnole qui opposa les insurgés nationalistes, dirigés par le général Francisco Franco, au gouvernement du Front populaire, fit plusieurs centaines de milliers de morts.

L'Église catholique d'Espagne a été un des piliers du régime franquiste, de la guerre civile jusqu'à sa disparition en 1975. Franco bénéficia par ailleurs durant la guerre de l'appui de l'Allemagne nazie et de l'Italie fasciste.

La quasi-totalité des évêques de l'Église d'Espagne a assisté à la messe. Celle-ci avait annoncé, début octobre, s'attendre à voir pas moins d'un million de fidèles converger sur Rome pour l'événement.

La cérémonie arrive au moment même où le gouvernement espagnol s'apprête à adopter une loi pour réhabiliter les victimes du franquisme et de la guerre civile.

 

RAPPEL HISTORIQUE

9ca692a76c0ce6fc584de6d25b14dbb7.jpgLe 24 avril 1939, 23 jours après la victoire de Franco, le pape Pie XII lui envoie le message suivant :

"C'est avec une joie immense que Nous nous tournons vers vous, très chers fils de la très catholique Espagne, pour vous exprimer nos félicitations paternelles en raison du don de la paix et de la victoire, dont Dieu a daigné couronner l'héroïsme de votre foi et de votre charité."

L'église se prêta avec délections aux manifestations de triomphalisme catholique qui suivirent la victoire de Franco. L'église dans son ensemble, choisit l'esprit de revanche et soutint le massacre systématique de dizaines de milliers de Républicains.
La répression franquiste fut d'une cruauté à peine concevable. Le chiffre de 200 000 victimes a été avancé par plusieurs historiens.
Des centaines de milliers d'hommes, de femmes, d'enfants furent chassés avec l'accord quasi total de l'église qui a ainsi participée en Espagne à une des pages les plus noires de l'histoire de la chrétienté.

Voir le dossier complet sur la Guerre civile espagnole

20:25 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Espagne, républicains, fusillés, guerre civile, église | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

01/10/2007

LE DESSIN DU MOIS D'OCTOBRE

DSK AU FMI

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19:02 Publié dans Le dessin du mois | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : DSK, FMI, Sarkozy | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

29/09/2007

Claude Hagège « La langue française est menacée »

fc59c700a2d6df38e5d0554ae8f2ff84.gifAssemblée . Examen du protocole de Londres, visant à supprimer l’obligation de traduire les brevets en français. Entretien avec le linguiste Claude Hagège, opposé à sa ratification.

En quoi le protocole de Londres menace-t-il la langue française ?

Claude Hagège. Jusqu’ici, tout brevet déposé par un étranger en France, pour être opposé à une contrefaçon ou à une imitation, devait être traduit en français. Les partisans du protocole prétendent que le français, placé à côté de l’allemand et de l’anglais, serait toujours défendu par le protocole. Or, étant donné le rapport des forces, la ratification du protocole signifierait que l’anglais se répandrait encore plus. En effet, l’obligation de traduction en français disparaîtrait. Aujourd’hui, il n’y a que 7 % de brevets déposés en français. Cette proportion passerait à 0 %…

Pourquoi est-ce un risque que « l’anglais se répande encore plus » ?

Claude Hagège. Le français serait éliminé de la langue scientifique de demain. En effet, un brevet est un texte constitué de deux parties, la description et la revendication. Le fait que ces deux parties du texte soient traduites en français permettait, avec la puissance de diffusion d’Internet, que le français soit une langue dans laquelle la science de demain s’exprime. Désormais, le français ne serait plus le vecteur de terminologies savantes et innovantes, qui s’expriment dans les brevets.

C’est un enjeu culturel ?

Claude Hagège. C’est un enjeu linguistique et culturel. Le président de la République s’est rendu récemment à Budapest où il a dit aux Hongrois l’importance de leur langue comme identité. La principale affirmation d’identité des pays d’Europe centrale, au XIXe siècle, était leur langue. Pourquoi cette parenthèse sur le président ? Parce que, si le protocole de Londres est adopté, l’identité même de la France, c’est-à-dire sa langue, est gravement menacée.

Pour le secrétaire d’État à la Francophonie Jean-Marie Bockel, le problème est ailleurs : la France ne produit pas assez de brevets. Que lui répondez-vous ?

Claude Hagège. D’après lui, la raison principale de ce nombre insuffisant de dépôts de brevet serait le coût de la traduction des brevets. C’est aussi l’argument du MEDEF. Or, pour les grandes entreprises qui dominent le MEDEF, cela ne coûte rien puisqu’elles se servent déjà de l’anglais. La raison du manque de dépôts de brevet, c’est l’insuffisance d’esprit d’invention et d’esprit commercial. Les PME n’ont pas cette culture. On devrait développer chez les enfants le goût de la découverte et, ensuite, une compétence pour la faire valoir.

Que faire pour conserver le rayonnement de la francophonie dans un contexte où l’anglais domine le milieu de la recherche et de l’innovation ?

Claude Hagège. Il faut commencer par cesser de mépriser les cinquante pays et régions qui appartiennent à l’Association internationale de la francophonie. Les mépriser, c’est ignorer que la France, sans la francophonie, est bien petite en Europe. Avec eux, la France est une puissance culturelle et économique considérable. On a été conscient de cela pendant longtemps, mais depuis les années 1990, en fait depuis la diffusion galopante de la pensée néolibérale, on ignore cette dimension. Or, en France la langue a toujours été une affaire politique. Voyez les mesures prises pendant la Révolution, par le comité de salut public, par la commune insurrectionnelle de Paris et par Robespierre… Désormais, la France est en train de devenir un pays dans lequel on est prêt à vendre sa langue. On n’y croit plus. Une grande partie de la droite et une non moins grande partie de la gauche ont des positions nouvelles qui ne s’inscrivent pas dans la tradition française. Résultat : on finit par ne plus avoir conscience de ce que signifie le fait d’avoir une conception politique de la langue.

C’est-à-dire ?

Claude Hagège. La francophonie apparaît comme la seule alternative à l’impérialisme de l’anglais, derrière lequel se profilent les États-Unis. Dans bien des cas, mondialisation signifie américanisation. À l’heure actuelle, l’Europe doit se concevoir de l’Atlantique à Vladivostok. Aujourd’hui, la Russie, c’est nous, c’est l’Europe, bien plus que les États-Unis. Ces zones qui composeraient cette Europe forte sont autant de contrepoids à la présence unique des États-Unis et à ce que l’anglais symbolise. À travers une grande Europe, la francophonie a tout à gagner à la diversité. Cette diversité est une réponse à l’unicité redoutable de l’anglais aujourd’hui.

Entretien réalisé par Vincent Defait

PS : Les parlementaires socialistes et UMP ont voté ce protocole.

10:33 Publié dans Entretiens | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : français, protocole de Londres | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!