01/10/2013
Au moins trois bonnes raisons de ne pas cautionner le Front National.
Je ne m’attarderai pas cette fois-ci sur les attardés militants et sympathisants que compte le Front National ainsi que leurs interventions très profondes et recherchées mais sur des points du programme, tirés directement de leur site et des différentes prises de positions connues jusqu’à ce jour.
Je ne commenterai pas non plus les conditions plus que douteuses de la formation de leur parti, leur prédilection pour les références négationnistes et pour les fréquentations tout aussi abjectes. Mais nous allons ici nous attarder sur trois points qui me semblent essentiels pour comprendre et appréhender le Front National. Ce parti démagogue qui usurpe une étiquette sociale en critiquant les agences de notation et le Triple A vaut pour ma part la peine d’être à son tour noté par un Triple H, à savoir la Triple Haine portée par le FN.
Le Front National est anti-immigrés.
Non, ce n’est pas un fantasme de gauchiste, le Front National camoufle bien sa haine de tout ce qui n’est pas français derrière un soi-disant péril économique lié à l’immigration qui est en réalité une simple crainte de voir disparaître la "race blanche de tradition chrétienne", preuve en est les différentes prises de positions sur des sujets qui bizarrement n’entrent plus tout à fait dans le cadre économique mais bien sur des éléments qui ont trait à la vie en société.
Marine Lepen dans son projet pour la France, avance qu’il faut augmenter les reconduites à la frontières des sans papiers, elle le disait encore ce weekend lors de ses universités d’été à Marseille, "être sans-papiers est un délit". Ce qu’elle ne dit pas, c’est que ces "délinquants", aimeraient bien avoir la possibilité d’avoir des papiers, d’être régularisés et pour la plupart au moins avoir une carte de séjour, alors que la vérité c’est que bien souvent ces étrangers ont recours à la naturalisation. Un délit voulu ou subi? Je vous pose la question. Croyez-vous que c’est par choix ces gens ont décidé de quitter leur pays, d’abandonner leurs habitudes pour aller travailler ailleurs et trouver le moyen de s’en sortir ailleurs? Croyez-vous qu’ils ont choisi que leur pays soit victime du chantage à la dette, du libéralisme létal et ascétique qui assomme toujours plus sévèrement les plus démunis, imposé par le FMI? Non, je ne crois pas, et ces gens qui étaient déjà en position de faiblesse au départ ne cherchent qu’à satisfaire leur instinct de survie, instinct primaire qui prime sur tout le reste et qui est naturel chez l’Homme, qui avant l’industrialisation n’a pas toujours été sédentaire et qui a bougé très longtemps pour répondre à la leurs besoins.
Chercher à vivre serait donc un délit…?
Plus loin de ces considérations "philosophiques", nous pouvons noter que les reconduites à la frontières coûtent 415,2 millions d’euros chaque année. Une politique non seulement immorale mais coûteuse pour l’Etat, alors qu’il est avéré que l’immigration rapporte plus qu’elle ne coûte à la France. En effet, lorsque l’Etat verse 47,9 milliards d’euros aux immigrés d’aides en tous genres, ces derniers, par l’effet de la valeur induite rapportent 60,3 milliards de recettes dans les caisses par le paiement des impôts sur le revenu, de la CSG et surtout de la TVA qui est l’impôt le plus injuste et qui représente plus de la moitié du budget de l’Etat, par l’effet de la consommation.
Par ailleurs, tabler sur une croissance zéro comme le préconise Marine Lepen dans son programme serait également un suicide économique, puisque se priver de l’immigration représenterait un manque à gagner qui représente 5% du PIB.
Le Front National avance également que les travailleurs étrangers représentent une concurrence déloyale pour les français. Quid de la mort du code du travail, notamment avec les dernières réformes "sociales", résultat d’une politique toutou du MEDEF? Quid des délocalisations et de la division internationale du processus productif qui réduit les salarié-e-s à de simples facteurs de production soumis eux aussi à la course à la baisse des coûts de production (entendez donc par là, recherche effrénée de la baisse des rémunérations, cf la confiscation de la plus-value chez Marx). Quid du dumping social et fiscal plus généralement qui eux sont réellement responsables de la dégradation des conditions de travail?
La réponse à ces questions, vous ne les trouverez bien évidemment pas sur le site du Front National car ce serait admettre que leurs calculs sont faux et qu’ils ne fournissent en rien une réponse aux réels problèmes que rencontre le pays.
Le Front National est anti-féministes.
On ne peut, à mon sens, être féministe et avoir ne serait-ce qu’une once de sympathie pour le Front National. Pourquoi? Parce que ce parti est celui dont les leaders osent dire que "l’Etat ne peut rembourser les avortements de confort", que "ce n’est pas à l’Etat de réparer les inattentions des femmes" ou encore qu’"il faut dérembourser les IVG. On a quand même des moyens de contraception abordables. Je pense que c’est un acte grave et qu’aujourd’hui on est confrontés à un certain nombre d’excès". Revenons donc sur ces éléments évoqués par Marine Lepen et Marion Maréchal Lepen.
Tout d’abord il me semble déjà assez surprenant et même provocateur de juxtaposer "avortement" et "confort", qui sont des termes antinomiques voire oxymoriques. En effet, l’avortement est un acte grave, là dessus personne ne conteste, et justement l’avortement n’est en rien un acte de confort, mais une situation de détresse mûrement réfléchi par la concernée. Il faut ensuite ajouter que 72% des femmes ayant recours à l’IVG étaient sous contraception. Il est bien beau de parler de contraception, mais il faut rappeler:
- que celui est un moyen de prévention de la grossesse, et que lorsque celle-ci est démarrée, la contraception ne sert plus à grand chose et ne résout en rien le problème de la grossesse non désirée,
- que la contraception n’est pas toujours remboursée par la Sécurité Sociale,
- que si l’on est si préoccupés que cela par la santé des femmes, la pilule n’est pas non plus un moyens de contraception sans risques, cf les scandales récents liés aux effets nocifs de cette contraception,
- que malgré le large choix de la contraception, toutes ne sont pas adaptées,
- que même si l’on déremboursait les IVG les avortement ne cesseraient pas, et l’on aurait le retour en force de pratiques dangereuses clandestines comme celles des "faiseuses d’anges" d’avant la loi Veil.
Nous pouvons donc en conclure que ces propos et les prises de position du FN quant à la contraception, l’IVG et le planning familial ont des réactions rétrogrades qui tendent à faire de la femme un être irresponsable, tant et si bien qu’il faut l’en empêcher d’avoir pleine possession de son corps.
Le Front National est anti-social.
"En l’absence du levier de la croissance économique pour susciter des recettes fiscales puis des excédents budgétaires, il faudra avoir recours à la monétarisation du budget".
Cette quelque peu énigmatique ne l’est pas tant que ça en réalité puisque cela montre à nouveau que le Front National n’est pas ce parti qui se veut social et utilise lui aussi des éléments capitalistes comme la croissance. Ce postulat pose en effet comme solution première de faire de la croissance pour créer des recettes, solution productiviste alors même que l’on sait aujourd’hui que la croissance est l’ennemie du social et qu’elle rencontre ses limites.
Les approximations continuent dans le chiffrage du budget puisque par exemple elle pose le calcul suivant " entre 5 et 70 milliards par an d’économies liées au gel du budget de l’UE, de la fraude sociale et du coût de l’immigration". Plusieurs réactions en voyant ceci, tout d’abord ma grande surprise dans le calcul, il y a quand même un monde en 5 et 70 milliards, preuve une fois de plus des lacunes économiques de ce parti, et surtout comment espérer des économies qui représentent 5% du PIB dans un domaine qui concerne entre autres, les économies liées au coût de l’immigration, alors que c’est justement le manque à gagner lié à une immigration zéro?
Deuxième question, pourquoi seulement s’attaquer à la fraude sociale alors que la fraude fiscale est un fléau tout aussi contraignant pour l’Etat (si ce n’est plus…).
Je relève aussi qu’elle compte gagner 10 milliards d’euros par la relance économique afin de soutenir la réindustrialisation, l’emploi, l’activité et la consommation. Mais comment tabler sur ce chiffre alors que si je réutilise juste les chiffres précédents, les immigrés à eux seuls génèrent 12 milliards d’euros. Par ailleurs est-ce une bonne chose de soutenir l’industrialisation à outrance? Peut-on vraiment miser sur un processus qui étouffe et dilapide les ressources naturelles?
Pour finir, il faut noter que Marine Lepen, ne justifie jamais ses chiffres, ne donne jamais ses sources et utilise des calculs hasardeux qui sont bien loin de la réalité économique.
Tout cela pour dire que le Front National est un parti réactionnaire qui se focalise avant tout sur l’émotion. Et je conclurai par cette phrase de Michel Winock qui résume tout, "le FN est la conjonction de toutes les familles de l’extrême droite française: contre-révolutionnaire, pétainiste et fasciste".
Révolutionnairement vôtre,
La Robe Rouge.
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29/09/2013
Braque, le fauvisme et le retour à la terre
Le Grand Palais à Paris accueille la plus grande exposition consacrée au plus classique des modernes, inventeur, en cordée avec Picasso, du cubisme.
Que peint Georges Braque dans ses dernières années et jusqu’à sa mort, en 1963, alors qu’il vit retiré à Varengeville, non loin de Dieppe, dont le petit cimetière, près de l’église, sur la falaise accueille sa tombe ? La réponse à cette question pourrait paraître simple. Il peint des paysages, des marines, des barques échouées… Ses paysages, des petits formats rectangulaires, sont ramenés à l’essentiel. Le ciel, l’horizon, des champs, peints avec une touche grasse, épaisse. « J’essaye, dit-il, de tirer mon œuvre du limon de la terre. » Mais si l’on ose ce paradoxe, c’est cette simplicité même qui fait problème aujourd’hui, plus que l’invention du cubisme, « en cordée » selon ses termes avec Picasso, à partir de 1907-1908. Ses derniers tableaux, à propos desquels on pense un peu au Champ de blé aux corbeaux, la dernière toile de Van Gogh, clôturent logiquement la rétrospective au Grand Palais, en gardant leur mystère.
C’est la plus grande exposition Braque depuis quarante ans et c’est un événement considérable, retraçant un parcours de plus de soixante ans. Né à Argenteuil en 1882, et donc exactement contemporain de Picasso à quelques mois près, le jeune Braque va passer son enfance au Havre, où il suivra les cours de l’école des beaux-arts. Son père dirigeait une entreprise de peinture en bâtiment et l’on se plaira parfois à opposer leurs formations.
Les aventures les plus audacieuses
Mais Le Havre, où se constitue le cercle de l’art moderne, est alors une ville de peintres, de Boudin et Monet à Othon Friesz ou Dufy. Très vite, Braque rencontre Matisse, Derain, c’est la période des fauves, de la couleur pure. Braque peint des paysages du Midi et expose mais ce n’est qu’un passage. Peu à peu il va construire ses toiles comme en suivant l’idée de Cézanne de traiter la nature par le cylindre, la sphère et le cône. Il ajoutera les cubes, ce que notera le journaliste Louis Vauxcelles, d’où le « cubisme ». Curieusement, la rencontre de cet esprit de construction et de la peinture comme à la hache dans laquelle s’est engagé Picasso depuis 1906 va donner naissance à l’une des aventures les plus audacieuses de toute l’histoire de la peinture. Dès 1907, les deux peintres se voient tous les jours, échangent en permanence leurs expériences et leurs idées, jusqu’à l’invention des papiers collés… La guerre de 1914-18 – Braque est mobilisé – va les séparer. Braque va évoluer vers des figures et des natures mortes à la fois élégantes et complexes, puis vers l’apparente simplicité, l’évidence de ses oiseaux qui se souviennent de l’antiquité grecque comme en témoigne à l’envi un petit bol aux oiseaux du musée du Louvre, venant de Béotie, six siècles avant J.-C. Il invente des couleurs raffinées et de nouveaux espaces du tableau, de nouveaux rapports entre formes et couleurs qui vont très vite le faire considérer comme un classique. En réalité, dans un registre devenu différent, il expérimente tout autant que Picasso, que Matisse, et ce n’est pas le moindre mérite de cette expo que de le donner à voir.
- À voir : Salade, expertise d'une oeuvre
Jusqu’au 6 janvier au Grand Palais. Toutes les informations sur l'exposition, cliquez ici.
Catalogué édité par la Réunion des musées nationaux, 344 pages, 45 euros.
12:01 Publié dans Actualités, ACTUSe-Vidéos, Arts, Connaissances | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : picasso, peinture, exposition, geroges braque, othon friesz, louis vauxcelles | | del.icio.us | Imprimer | | Digg | Facebook | |
26/09/2013
Budget 2014: les ménages paieront pour les entreprises
Le projet de loi de finances (PLF), présenté en Conseil des ministres ce mercredi, confirme le transfert de charges des entreprises vers les ménages.
La version officielle n'est bien sûr pas celle-ci. "Nous préférons faire des économies plutôt que d'augmenter les impôts", ont affirmé le ministre de l'Economie Pierre Moscovici et son collègue délégué au Budget Bernard Cazeneuve, en préambule de leur présentation du projet de budget 2014. Mais les chiffres sont clairs et la balance penche du côté des ménages.
- La compétitivité des entreprises financée par la TVA
Le grand coup de pouce vient du crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE), une ristourne accordée aux entreprises de 20 milliards d'euros, qui pèsera 10 milliards en 2014 avant une montée en puissance l'année suivante. "Nous avons choisi de concentrer nos efforts sur une palette large de mesures pour la compétitivité des entreprises", a justifié Pierre Moscovici devant la commission des Finances de l'Assemblée nationale, en rappelant que l'investissement privé, "moteur essentiel de la croissance", était "celui qui reste le plus à la peine".
Bercy se garde de préciser que le CICE doit être essentiellement financé par la plus lourde mesure appelée à peser sur les ménages l'an prochain: le relèvement de 19,6 à 20% du taux normal de la TVA, et de 7 à 10% du taux intermédiaire. Le projet présenté mercredi prévoit d'ailleurs un nouveau taux record de prélèvements obligatoires en 2014, à 46,1% du produit intérieur brut (PIB), même s'il a été revu à la baisse fin août, à la faveur d'un rebond de croissance, par rapport à la prévision initiale (46,5%).
- Nouvelles charges pour les entreprises... compensées
Le projet de budget 2014 prévoit bien quelques nouvelles charges, mais au final les prélèvements obligatoires, sans prise en compte du CICE, sont "stabilisés" l'an prochain pour les entreprises. Le gouvernement introduit une nouvelle taxe de 1% portant sur "l'excédent brut d'exploitation" (EBE), qui "correspond à la ressource que l'entreprise tire de son exploitation après avoir rémunéré ses salariés et payé ses consommations intermédiaires". Cette taxe, dont sont exemptées les PME dégageant un chiffre d'affaires de moins de 50 millions d'euros, doit "permettre un gain de 2,48 millards d'euros en 2014", selon le texte du projet de loi de finances. Par ailleurs, les entreprises vont également être taxées lorsqu'elles versent des salaires de plus d'un million d'euros, la fameuse "taxe à 75%". Cette taxe concernera donc les très grandes entreprises. Elle visera à peine 1.000 dirigeants ou salariés, dans 470 entreprises, et pesera 260 millions d'euros l'an prochain.
- Alourdissement de la fiscalité des ménages
Plusieurs ponctions supplémentaires sont prévues:
--> l'augmentation de la TVA (recette attendue de 6,5 milliards)
--> la suppression de niches comme celle sur les enfants scolarisés dans le secondaire et le supérieur (soit une recette de 440 millions pour l'Etat), celle bénéficiant à certains salariés bénéficiaires d'une complémentaire santé (recette estimée à 960 millions d'euros), ou celle concernant les retraités ayant élevé au moins trois enfants (recette prévue de 1,2 milliard)
--> l'abaissement du quotient familial (qui doit rapporter 1,03 milliard d'euros en 2014)
--> la possibilité offerte aux départements de relever les droits de mutation, autrement dit les "frais de notaires", ce qui pourrait rapporter au maximum 930 millions d'euros en 2014
--> A cela s'ajoutera de nouveaux transferts de charge dus au coupes annoncées dans le budget de l'Etat comme dans celui de la Sécurité sociale, ainsi que dans les dotations de l'Etat aux organismes publics et aux collectivités territoriales. Il faudra bien payer, au sens propre comme au sens figuré, les 15 milliards d'économies que le gouvernement escompte de ce côté là. Sans compter la future réforme des retraites, qui alourdit encore la barque des salariés, ceux-ci devant faire "des efforts"...
Faire passer la pillule
Pour faire passer la pilule, l'Etat a prévu des mesures de rattrapage du pouvoir d'achat en réindexant le barème de l'impôt sur le revenu sur le coût de la vie et en mettant en place une décote qui profitera à 6 à 7 millions de foyers fiscaux, dont le volume est estimé à 893 millions d'euros. Il va aussi baisser le taux de TVA sur les billets de cinéma, ce qui lui coûtera 60 millions d'euros.
Tout à son slogan d'obtenir 100 milliards d'allégement de ses charges sociales, le Medef reste dans l'outrance et qualifie de "mauvais coup" pour la compétitivité des entreprises et l'emploi. L'organisation de Pierre Gattaz vise particuièrement le nouveau prélèvement de 1% sur l'excédent brut d'exploitation (EBE) appliqué aux entreprises réalisant un chiffre d'affaires de moins de 50 millions d'euros. "Par ailleurs, l'introduction d'un mécanisme de "taxe carbone" (...) apparaît particulièrement inopportune. Cette nouvelle spécificité fiscale française pénalisera le "made in France", et va se traduire rapidement par de nouvelles charges importantes pesant sur les entreprises." Le déluge n'est pas loin, à en croire la représentation patronale.
A l'opposé, le candidat à la présidentielle 2012 du Front de gauche, Jean-Luc-Mélenchon, note: "Le projet de budget 2014 ajoute 15 milliards d’euros de coupes budgétaires à la saignée de 20 milliards d’euros déjà engagée depuis le début du mandat de François Hollande. Total en deux budgets : 35 milliards de moins dans l’action publique, 50 milliards de ponctions fiscales supplémentaires : 85 milliards de moins dans le circuit de l’économie réelle. La machine à fabriquer du chômage et de la pauvreté va tourner à plein régime."
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09:28 Publié dans Actualités, Connaissances, Economie, Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : salaires, pouvoir d'achat, tva, budget, impôts, pierre moscovici, bernard cazeneuve | | del.icio.us | Imprimer | | Digg | Facebook | |
24/09/2013
LE DJIHAD DU SEXE EN SYRIE
Les députés de l’Assemblée constituante tunisienne n’en sont pas encore revenus lorsque Lofti Ben Jeddou, le ministre de l’intérieur d’un gouvernement dirigé par le parti Islamiste Ennahdha, a révélé, jeudi que des Tunisiennes sont parties en Syrie pour faire « le djihad du sexe » et « y assouvir les besoins sexuels des combattants islamistes avec 20, 30, 100 djihadistes », a t-t-il indiqué.
Après ces rapports sexuels qu’elles ont au nom de « la guerre sainte du sexe », « elles reviennent enceintes » en Tunisie.
Le ministre n’a pas précisé le nombre de femmes engagées en Syrie.
Ces rapports sexuels hors mariage avec des partenaires multiples sont considérés comme licites par certains dignitaires salafistes.
16:46 Publié dans Actualités, Cactus, Histoire, International | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : djihad, syrie, tunisie, prostitution | | del.icio.us | Imprimer | | Digg | Facebook | |